Comment créer un jardin pédagogique en crèche ?

Comment créer un jardin pédagogique en crèche ?

Les enfants aujourd’hui passent beaucoup de temps en intérieur, bien plus que leurs parents et grands-parents au même âge. En cause : un mode de vie de plus en plus sédentaire, un accès limité à un jardin privé (voire inexistant)… Pourtant, passer du temps dehors chaque jour est bénéfique pour la santé, le bien-être physique et mental et le développement cognitif surtout chez les enfants. De plus en plus d’EAJE (Établissements d’Accueil du Jeune Enfant) se laissent tenter par l’expérience du jardin pédagogique. Prêts à composer votre équipe de mini jardiniers en herbe ? C’est parti !

Jardin pédagogique : vous connaissez ?

C’est quoi un jardin pédagogique ?

Un jardin pédagogique est un espace extérieur permettant aux enfants et aux adultes encadrants de s’adonner aux principes du jardinage : semer, planter, arroser… tout en étant porteur de sens et de valeurs (travailler en équipe, apprendre la patience, développer le sens de l’observation). Le jardin pédagogique s’adapte à l’espace dont chaque structure dispose allant de quelques pots pour cultiver des herbes aromatiques aux grands bacs en hauteur voire à un espace plus conséquent directement en terre.

Pour la petite histoire, le concept du jardin pédagogique n’est pas si récent puisque déjà au siècle des Lumières (17ème) les bienfaits de la nature étaient vantés dans l’éducation des enfants. Bien plus tard, c’est Maria Montessori qui défendra avec ferveur l’idée que les enfants doivent passer du temps dehors. Dans son livre, elle écrit :

Quand l’enfant sort, c’est bien le Monde lui-même qui s’offre à lui. […] Aucune description, aucune image d’aucun livre ne peut remplacer la vue réelle des arbres dans un bois avec toute la vie qui se déroule autour d’eux.

De l’enfant à l’adolescent – Maria Montessori

Quels sont les bénéfices d’un jardin pédagogique pour les enfants ?

D’abord, le jardin pédagogique en crèche est un bon moyen d’inciter les enfants à s’intéresser à ce qui se passe à l’extérieur.

Ensuite, c’est aussi l’opportunité de :

  • Sensibiliser dès le plus jeune âge au respect de l’environnement en observant la nature et en en prenant soin ;
  • Créer du lien intergénérationnel autour d’une activité commune (enfants – encadrants – parents) ;
  • Éduquer à une alimentation saine et équilibrée : une étude a mis en exergue que les enfants qui ont eu l’habitude de jardiner dès tout-petit mangent 15% de plus de fruits et légumes que les autres une fois adultes ;
  • Comprendre le cycle de vie de la graine à l’assiette et tout l’écosystème autour (importance de la biodiversité par exemple) ;
  • Participer à une construction positive de soi : quel plaisir pour l’enfant d’observer toutes les étapes de la germination et surtout la satisfaction d’y avoir pris part en arrosant, ratissant… L’estime de soi et l’esprit bienveillant sont nourris et donnent à l’enfant un solide bagage pour évoluer en groupe par ailleurs. Si l’enfant apprend à respecter un potager, il sera tout autant respectueux dans ses relations humaines ;
  • Éveiller ses 5 sens : écouter le chant des oiseaux, sentir le parfum des fleurs, toucher la terre, observer un escargot, etc. ;
  • Libérer sa créativité via une activité de land art par exemple.
Enfant 2 ans qui réalise une activité de land art sur l'herbe blog Wesco

Comment créer un jardin pédagogique ?

Faire germer l’idée

Réunissez vous en équipe pour présenter le principe du jardin pédagogique et ses bénéfices sur les enfants. Parlez-en également aux familles et à l’issue mesurez l’engagement des différentes parties prenantes autour d’un tel projet. Vous pouvez aussi contacter des structures qui ont déjà initié ce type de projet pour recueillir leurs conseils de mise en place, difficultés rencontrées et résultats sur le long terme. Si tous les feux sont au vert, vous pouvez inscrire le jardin pédagogique au projet pédagogique global de la structure. Il est important de poser à l’écrit les objectifs derrière la mise en place de ce jardin pédagogique. Voici une liste non exhaustive des objectifs que vous pouvez déterminer :

  • Apporter aux enfants les bases de la pratique du jardinage ?
  • Observer les étapes de la graine à la fleur ?
  • Créer du lien intergénérationnel avec les familles ou un intervenant extérieur ?
  • Végétaliser la cour de la crèche ?
  • etc.

Définir le type de jardin pédagogique

En fonction de la configuration de votre crèche, vous disposez déjà d’un espace propice au jardin ou au contraire vous devrez investir dans des bacs. En équipe, quels objectifs vous êtes vous fixés : cultiver quelques fleurs ou au contraire créer un vrai potager ? De même, quelle est l’implication et la disponibilité de l’équipe au quotidien pour entretenir cet espace. Ces différents paramètres vous permettront de définir le jardin pédagogique qui vous correspond.

Établir un budget

La création et la mise en place d’un jardin pédagogique nécessite quelques investissements de départ (on vous propose une liste des incontournables à la fin de cet article). À ce premier budget, s’ajoutera un petit budget de fonctionnement au fil de l’année (achats des graines et plants, terreau…).

Faire le bon choix des plantes

Choisissez des variétés qui poussent relativement facilement et rapidement (les herbes aromatiques sont un très bon exemple). Les enfants verront très vite le résultat de leur plantation. Pensez également aux fleurs odorantes et très colorées qui éveilleront la curiosité des enfants.

C’est parti, y’a plus qu’à jardiner !

Commencez par préparer le sol et proposez aux enfants de retirer les mauvaises herbes en ratissant par exemple. Au besoin, vous pouvez ajouter du compost ou du fumier pour enrichir la terre. Toujours avec les enfants, semez ou plantez en respectant le calendrier propre à chaque saison. On oublie d’ailleurs le jardin rectiligne au profit de quelques approximations. Il est important de laisser les enfants jardiner librement mais TOUJOURS sous votre surveillance.

Arroser avec délicatesse, surveiller avec patience

À raison de plusieurs fois par semaine (voire tous les jours en période estivale), proposez aux enfants d’arroser le jardin et d’observer l’évolution (une plante peut sembler malade ou avoir besoin d’un tuteur). Vous encouragez ainsi les enfants à développer leur sens de l’observation et à trouver des solutions pour « prendre soin de » en toute bienveillance. Cette étape d’observation est également l’opportunité de sensibiliser les enfants très tôt à l’utilisation de l’eau (pensez à récupérer l’eau de pluie pour arroser). Vous pouvez également réaliser une activité de paillage en demandant aux enfants de recouvrir le sol de paille ou de copeaux pour éviter l’évaporation trop rapide de l’eau et garantir un niveau de fraîcheur.

L’heure de la récolte a sonné

Fleurs, légumes ou fruits sont prêts à être récoltés ? Invitez les enfants à réaliser cette étape, quelle satisfaction pour eux de voir le résultat concret de leur activité de jardinage ! Nul doute qu’ils ne verront plus de la même manière les légumes dans leur assiette ! Pour des raisons légales et sanitaires, il est fort possible que vous ne puissiez pas consommer votre production au sein de la crèche. Vous pouvez alors les offrir aux familles ou à une association caritative locale (de nombreuses synergies sont possibles).

Et après ?

Un cycle de jardinage se termine mais un autre ne demande qu’à commencer… Et puis, il est fort probable que les plus petits de la crèche désormais dans le groupe des moyens voudront quitter leur statut d’observateur pour devenir de vrais petits jardiniers en herbe !

Les produits Wesco incontournables pour votre jardin pédagogique

POTAGER Éléments Grande taille

Grand potager en bois pour enfants blog wesco

Un grand potager en bois massif qui permet aux enfants à partir de 18 mois de jardiner collectivement. Ce potager dispose d’une bonne profondeur de terre pour cultiver plantes et légumes et d’un géotextile pour faciliter l’évacuation naturelle de l’eau.

PETIT POTAGER À ROULETTES ÉCO-RESPONSABLE Hauteur totale 52 cm

Petit potager pour enfants mobile en plastique vert avec 4 roulettes blog wesco

Réalisé en plastique biosourcé, ce petit potager prend peu de place et se déplace où vous voulez grâce à ses 4 roulettes. Muni d’un système d’évacuation de l’eau.

BROUETTE 1 ROUE

brouette pour enfant en plastique bleu blog wesco

Très résistante et facilement maniable, cette brouette accompagnera tous les minis jardiniers en herbe. En prime, c’est un bon moyen pour travailler la motricité globale et l’équilibre.

MAXI KIT JEUX DE SABLE ÉCO-RESPONSABLES 16 éléments

lot de jeux de sables pour enfants avec seaux, pelles, râteaux, tamis blog wesco

Un ensemble de 16 pièces adapté à un usage en crèche. Chaque accessoire a une ergonomie adaptée aux plus petits et à leurs gestes encore approximatifs : manche alvéolé pour une meilleure prise en main, grande plateforme pour creuser, seau avec 2 poignées pour faciliter le transport…

ARROSOIR 0,75 L

arrosoir de petite taille pour enfants en plastique vert blog wesco

Pas d’activité de jardinage sans une session arrosage ! Cet arrosoir est adapté aux plus petits : grande ouverture pour le remplir, poignée antidérapante.

LOUPE EN BOIS

loupe en bois pour enfant blog wesco

Avec cette loupe en bois, les petits jardiniers pourront observer les insectes et la vie sous terre.

JE JARDINE MOI-MÊME

Livre de jardinage pour enfants blog wesco

Un livre chevalet avec les pas à pas à réaliser chaque saison : conseils, astuces, matériel nécessaire… Le petit + : les pages du livre sont pelliculées et lavables.

MAXI LOT GRAINES DIVERSES

lot de graines anciennes pour le jardin blog wesco

Ce coffret très complet propose 52 sachets de graines (légumes insolites, tomates anciennes…) ainsi que des explications pour bien les cultiver.

PONCHO Petite taille

poncho imperméable pour enfants blog wesco

S’enfile très facilement et rapidement, il garantit une grande liberté de mouvement pour ne pas gêner l’enfant dans toutes ses explorations.

BOTTES AIRPORT

paire de bottes pour enfant blog wesco

Des bottes en plastique 100% recyclables et cocorico de fabrication française ! De la taille 20 à 27 pour chausser tous les enfants de la crèche.

En bref

Le jardin pédagogique ne répond pas à des critères fixes et stricts. Sa liberté de mise en place permet à chaque structure d’accueil du jeune enfant de se l’approprier à sa guise et de manière progressive : quelques bacs déposés sur le rebord d’une fenêtre à un carré potager voire l’intégration d’un mini poulailler attenant. Il est fort probable que les familles soient sensibles au projet de jardin pédagogique, alors n’hésitez pas à les solliciter pour y prendre part. Qui sait, il y aura peut-être un parent ou grand-parent prêt à partager ses connaissances en la matière ? Vous ajouterez ainsi une dimension sociale et intergénérationnelle à ce projet pédagogique déjà bien porteur de sens. À vous à présent : partagez-nous vos retours d’expérience sur le jardin pédagogique… Nous avons hâte de vous lire !

Deux enfants qui ramassent des feuilles tombées au sol à l'automne blog Wesco
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Le Terrible Two : comment gérer la crise des 2 ans ?

Qui n’a jamais entendu parler de la crise des deux ans, communément appelée le « Terrible Two » ? Cela semble terrifiant et pourtant cette crise est une période cruciale pour nos Ptiloups. Dans cet article, nous allons explorer ce sujet, expliquer les raisons et vous proposer des solutions concrètes afin de traverser cette période de manière plus sereine.

Qu’est ce que le « Terrible Two » ou la crise des deux ans ?

À l’approche des deux ans, Bébé entame une phase de changement où il cherche à s’affirmer et à exprimer son désir d’autonomie. Déroutant pour les parents qui voient leur bébé devenir un jeune enfant en quête d’indépendance. Les comportements explosifs caractérisent cette évolution.

Pourquoi la crise des deux ans se produit-elle ?

Les crises de colère de Bébé sont souvent liées à un conflit entre son envie irrépressible de prendre des décisions et sa dépendance envers ses parents pour de nombreux besoins. Cela engendre des frustrations, des colères et souvent des larmes, étant le moyen d’expression de l’enfant, dont le cerveau est encore immature pour contrôler ces vagues émotionnelles.

Une étape normale dans le développement de Bébé

Le « Terrible Two » est une période classique du développement de l’enfant. Ses compétences émotionnelles, intellectuelles et sociales se développent de manière significative et votre Ptiloup devient une personne à part entière. Il apprend à parler plus clairement, à interagir avec les autres et à établir des liens émotionnels plus complexes.

Comment reconnaître les signes du « Terrible Two » ?

Voici quelques signes annonciateurs du « Terrible Two » :

  • Il dit souvent « non » ;
  • Il peut passer de la colère à la joie en quelques minutes seulement ;
  • Il est souvent contrarié ;
  • Il teste et dépasse les limites données ;
  • Il exprime sa frustration par des pleurs, des cris, des morsures ou des coups.

Combien de temps dure la crise des deux ans ?

Généralement, la crise des deux ans commence vers 18/24 mois et dure environ un an, bien que la durée et l’intensité des crises peuvent varier d’un enfant à l’autre. Avec le temps, les crises de colère s’espacent et leur intensité diminue.

Comment gérer les crises de colère : conseils et astuces ?

Adeline, maman de 3 enfants, nous dévoile ses astuces à appliquer dans le quotidien :

  • Verbaliser avec l’enfant l’émotion, la situation qui génère cette colère.
  • Mettre en place des routines. Par exemple, mon aîné faisait toujours une crise au moment de partir d’un endroit parce qu’il n’était pas prêt à partir. Donc on le prévenait 15 min avant « Nous allons partir dans peu de temps, c’est le moment de ranger les jeux. Ensuite nous mettrons les manteaux et on dira au revoir à tout le monde ».
  • Rester ferme. Exemple : la crise au supermarché tout le monde l’a connue mais il ne faut pas céder pour autant. Il faut trouver des moyens de détourner la situation… Si les courses génèrent de la frustration, il faut continuer d’y emmener l’enfant mais plutôt en l’incluant : « tu veux pousser le chariot ? tenir la liste ?   au rayon fruit légume, « dis-moi quels fruits tu connais ici ? »
  • Parfois il faut « isoler » l’enfant dans un lieu où il ne peut pas se faire mal et lui dire « là tu peux crier autant que tu veux et quand tu seras calme je serai prête à t’écouter et discuter de ce qui s’est passé ».
En bref

Le « Terrible Two » peut sembler effrayant mais il constitue une étape importante dans le développement de l’enfant. Comprendre les crises, accompagner avec patience et bienveillance, trouver des alternatives et reconnaître le besoin d’indépendance sont les clés pour contribuer à un développement sain de l’enfant et renforcer les liens parent-enfant. Rassurez-vous, cette phase est temporaire, et votre Ptiloup en sortira plus confiant et prêt à explorer le monde !

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Top jeux de motricité fine pour Bébé à partir de 2 ans

Qu’on se le dise et qu’on se rassure, chaque enfant évolue à son rythme avec des acquisitions tantôt fulgurantes tantôt à tâtons ! C’est bien normal et rappelez-vous que votre enfant pour progresser a besoin de vos encouragements plutôt que de vos craintes. Si vos doutes persistent, votre médecin ou pédiatre doit rester votre interlocuteur privilégié, n’hésitez pas à lui en parler. Alors à partir de 2 ans, quelles activités et jeux proposer à votre Bébé pour développer sa motricité fine ?

Acquisition en motricité fine à partir de 2 ans : faisons le point !

De 2 ans à 2 ans 1/2

À partir de l’âge de 2 ans, votre enfant aura une meilleure maîtrise de ses gestes. Ces derniers seront plus fins et précis. Petit tour d’horizon des acquisitions visées sur la tranche 24-28 mois :

  • Bébé prend son crayon à pleine main et gribouille sur une feuille ;
  • Il tente de tracer des lignes droites (d’un point A à un point B) ;
  • Il réussit à empiler au moins 6 cubes pour construire une tour et s’amuse à la dégommer tout aussi vite ;
  • Il enfile minutieusement des perles sur une tige en bois ou sur un lacet.

Et après, au-delà de 2 ans 1/2 ?

Progressivement, dans les mois qui suivront et surtout à l’approche de l’entrée en maternelle, votre tout-petit fera de nouvelles prouesses en motricité fine comme :

  • tenir son crayon entre son pouce et son index ;
  • être autonome dans certains gestes du quotidien (enlever ses chaussettes, remonter une fermeture éclair…) ;
  • utiliser des ciseaux d’une seule main pour couper du papier.

Quels jeux de motricité fine proposer à un enfant à partir de 2 ans ?

Boulier

boulier pour enfant motricité fine 2 ans blog wesco

Avec ce boulier complexe, Bébé s’exerce avec patience et concentration. Il fait glisser les boules sur les différents chemins.

Labyrinthe magnétique Avancez les poissons

labyrinthe magnétique motricité fine 2 ans blog wesco

Idéal pour développer la motricité fine avec dextérité. Bébé utilise le stylo magnétique pour faire glisser les petites billes dans le labyrinthe. Le jeu est recouvert d’une plaque transparente empêchant les billes de s’échapper, sécurité garantie !

Jeu de laçage Savane

jeu de laçage motricité fine 2 ans blog wesco

Un jeu de laçage parfait pour exercer la coordination œil-main. Bébé fait passer le lacet dans les différents trous pour donner vie aux animaux.

Formes à visser et à compter

formes à visser et à compter motricité fine 2 ans blog wesco

Les pièces en bois sont relativement grosses pour être facilement prises par les petites mains. Bébé s’amusera à les trier puis les visser sur la tige. Un jeu durable puisqu’il aura d’autres fonctions plus tard : apprentissage des couleurs, comptage des pièces…

Grandes mosaïques

grandes mosaïques motricité fine 2 ans blog wesco

Il suffit de glisser un modèle derrière la grille puis d’inviter Bébé à clipser les pièces de la bonne couleur. Une activité de motricité fine qui permet de travailler la discrimination visuelle et d’apprendre les couleurs primaires.

Jeu d’équilibre Les paresseux

jeu d'équilibre en bois motricité fine 2 ans blog wesco

Le principe du jeu : positionner les paresseux sur la branche de la couleur correspondante. Il faut trouver le bon équilibre pour ne pas les faire tomber car attention l’arbre est instable !

Encastrement Maman et son bébé

jeu d'encastrement motricité fine 2 ans blog wesco

Un jeu d’encastrement avec un niveau de difficulté progressif allant de 2 à 5 pièces à encastrer. Les pièces sont facilement préhensibles grâce à la petite poignée en bois. Bébé pourra se repérer avec les couleurs pour reconstituer chaque duo Maman-Bébé.

Rochers en bois à empiler

jeu de petits rochers en bois motricité fine 2 ans blog wesco

Bébé laisse libre cours à son imagination avec ces rochers en bois qu’il peut empiler pour créer ses propres constructions. Avec leurs formes et tailles différentes, ces pièces permettent à bébé d’exercer sa motricité fine et de rechercher le juste équilibre.

En bref

Les jeux à encastrer, visser, clipser, enfiler… sont une approche ludique pour encourager Bébé dans ses progrès en motricité fine. En dehors des temps de jeu, n’oubliez pas que la motricité fine peut se travailler tout au long de la journée dans les actes du quotidien : enlever les scratchs des chaussures, remonter la fermeture du manteau, attacher les pressions d’un gilet… Ces actions de motricité fine auront la particularité de renforcer l’autonomie de Bébé dans son quotidien et l’encourageront à faire comme un grand !

bébé 2 ans activité de motricité fine
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Socialisation chez bébé : comment encourager un comportement prosocial ?

À l’aube de son premier anniversaire, Bébé peut déjà adopter un comportement prosocial. Il est en mesure d’interagir en conscience avec les personnes qui l’entourent et d’esquisser des comportements variés. Il est capable de distinguer différentes émotions sur les visages. Au fur et à mesure qu’il grandira, il sera en mesure d’adopter une attitude prosociale sereine comme l’empathie, l’entraide et la coopération.

C’est quoi un comportement prosocial ?

Un comportement prosocial correspond à l’attitude bienveillante que nous adoptons de manière volontaire vis-à-vis d’autrui comme se montrer solidaire, faire preuve d’altruisme ou de coopération sans attendre de contrepartie. Le comportement prosocial fait son apparition assez tôt dans l’enfance dès la première année de vie et s’enrichit ensuite au fil du temps (même à l’âge adulte encore). Le comportement prosocial a un impact positif dans les relations sociales puisqu’il facilite les interactions entre les individus. Plus le comportement prosocial est ancré tôt, plus cela devient un trait de caractère naturel et spontané.

Comportement prosocial et enfance  : que savons-nous  ?

Tous les enfants sont dotés d’un comportement prosocial

C’est l’environnement social dans lequel évolue Bébé qui va influer sur son comportement prosocial. On sait d’ailleurs aujourd’hui qu’il n’y a pas d’enfants plus enclins que d’autres à adopter un comportement qui profite à autrui. En revanche, l’environnement et les personnes qui entourent un enfant vont avoir un rôle déterminant. Dès son plus jeune âge Ptiloup est un fin observateur et il agit le plus souvent par mimétisme avec les modèles de socialisation qui l’entourent. C’est pourquoi, s’il observe ses parents accomplir des actions de bienveillance, de solidarité ou d’altruisme de manière spontanée et désintéressée, cela deviendra pour lui une norme morale et sociale. Aider, partager, réconforter et consoler feront partie de son quotidien !

Culpabilité & empathie : des sentiments prédicteurs du comportement prosocial ?

Bien que tous les enfants puissent faire preuve d’entraide, les études menées sur le sujet relèvent deux situations morales particulièrement enclines au comportement prosocial :

  • un enfant qui ressent très tôt la culpabilité lorsqu’il transgresse une règle aura conscience des conséquences de ses actes sur lui-même et l’autre (« Mon attitude peut offenser ») ;
  • à contrario, un enfant qui a un fort réservoir d’empathie et qui manifeste son désir d’aider sans retenue aura un comportement prosocial particulièrement actif.

L’évolution du comportement prosocial au cours de l’enfance

Au fur et à mesure que les années passent, Ptiloup affûte son comportement prosocial. On note ainsi 2 temps majeurs dans la petite enfance :

  • vers l’âge de 2 ans : il commence à se montrer aidant dans des situations simples du quotidien. Par exemple : ramasser le doudou tombé au sol et le redonner de manière spontanée à son petit propriétaire… réconfort garanti !
  • au début de l’école maternelle, vers l’âge de 3-4 ans, il est en capacité de décrypter des situations plus complexes et ne se contente plus seulement d’aider mais intègre les notions de partage et de réconfort. Par exemple, il va venir en aide à un camarade qui semble triste dans la cour de l’école.

Bien sûr, le comportement prosocial deviendra plus complexe au fur et à mesure des années grâce à la diversité des situations auxquelles il sera confronté à l’adolescence puis à l’âge adulte.

Les bénéfices du comportement prosocial chez le jeune enfant

Les enfants qui adoptent un comportement prosocial dès le plus jeune âge en tirent très souvent les bénéfices dans la vie en groupe. Les prémices se font à la crèche mais c’est surtout à l’école qu’un enfant peut se démarquer avec une attitude prosociale. En effet, cela lui permet de :

  • nouer plus facilement des relations positives et bienveillantes envers les autres ;
  • comprendre ses émotions et celles des autres (coucou le super pouvoir d’empathie) ;
  • résoudre avec habileté les petits conflits du quotidien.

Comment peut-on encourager le comportement prosocial chez Bébé ?

Vous l’avez compris, pour que Bébé adopte instinctivement un comportement prosocial, il va falloir lui montrer le chemin… car les pairs qui l’entourent ont tous un rôle à jouer !

Le comportement prosocial sur le lieu de garde

Qu’il soit gardé dans une crèche, une MAM ou à domicile, Ptiloup évolue au contact d’autres enfants (eux-mêmes tous différents). Cette diversité est une chance dès tout-petit pour ne pas laisser les fausses croyances sur les autres s’installer (différences de genre, culturelles ou socio-économiques).
Vous êtes professionnel de la petite enfance, voici quelques pistes pour encourager les comportements prosociaux :

  • Multipliez les occasions de jouer en groupe pour favoriser la coopération et la bienveillance.
  • Autant que possible, faites évoluer régulièrement la composition des groupes. Même si les affinités sont inévitables, plus tôt les enfants sont habitués à être avec des enfants différents d’eux, moins ils seront réfractaires à aider autrui.
  • Pour certaines activités, détachez vous de la barrière de l’âge. Par exemple, lors d’un atelier peinture vous pouvez créer des binômes avec 2 tranches d’âges (12 et 24 mois par exemple). L’enfant plus âgé pourra ainsi aider le plus jeune pour l’appropriation et la maîtrise du pinceau.
  • Valorisez verbalement avec des mots simples chaque situation où un enfant a fait preuve d’un comportement prosocial envers un autre enfant. N’oublions pas que la répétition est la clé !

Le comportement prosocial à la maison

Votre tout petit n’a d’yeux que pour vous et c’est bien normal : vous êtes son point d’ancrage dans le tourbillon du quotidien ! Votre attitude au quotidien et votre souci d’autrui seront pour lui les exemples les plus probants : tenir la porte dans un magasin, aider une personne qui cherche son chemin, saluer poliment un commerçant…

Félicitez votre tout petit lorsqu’il fait preuve d’un comportement prosocial et expliquez-lui quand il n’a pas l’attitude qu’il faut. Plutôt qu’une punition injonctive, préférez une explication claire et concrète. Un enfant a besoin d’entendre et de comprendre dans quel cas son comportement et ses actes peuvent affecter l’autre.

Nul doute que Ptiloup gardera en mémoire toutes ses situations, se les appropriera pour mieux les restituer dans son quotidien d’enfant puis d’adulte accompli et bienveillant.

En bref

Les comportements prosociaux sont un des fondements d’une société bienveillante et tolérante. Plutôt que de faire peser ce poids exclusivement sur les petites épaules de nos chérubins, gardons en mémoire que nous formons une seule et même chaîne où chacun peut faire preuve d’empathie, de solidarité et d’altruisme. Et si finalement, nous retenions que s’intéresser à l’autre est autant bénéfique pour celui qui donne que celui qui reçoit ? À méditer 😉

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5 choses à retenir sur la plagiocéphalie positionnelle de Bébé

Article rédigé en partenariat avec Cléa Secci, kinésithérapeute pédiatrique.

La plagiocéphalie positionnelle de Bébé est une déformation du crâne consécutive à l’application d’une force extérieure sur une zone du crâne et de façon répétée. C’est la position préférentielle qu’adopte le nourrisson qui est en cause. Elle concernerait 1 enfant sur 5. Face à une telle situation, il est recommandé de consulter un kinésithérapeute spécialisé en pédiatrie. Voici quelques notions intéressantes à retenir sur le sujet.

5 choses sur la plagiocéphalie positionnelle du nourrisson

1 – L’aplatissement du crâne est le reflet d’un manque de mobilité global du bébé vers un côté non préférentiel, entraînant une plagiocéphalie, ou bien de façon bilatérale, entraînant une brachycéphalie.

2 – C’est l’évolution vers une mobilité globale et cervicale riche du bébé qui va permettre au crâne de se remodeler progressivement. Ce gain de mobilité peut se faire par le biais d’exercices actifs avec Bébé montrés par votre kinésithérapeute pédiatrique et à reproduire à la maison, ainsi que des mobilisations que ce dernier réalisera en séance.

3 – Bébé apprend beaucoup sur le plan moteur lorsqu’il est positionné à plat sur le dos sur une surface ferme. Ainsi il ressent mieux son corps et ses points d’appui et emmagasine de l’expérience pour développer un large panel d’adaptations posturales et sa motricité. Pour cela, le choix d’un tapis de qualité est important. Il vaut mieux éviter les revêtements textiles qui empêchent les glissements.

4 – Les bébés sont naturellement attirés par les motifs contrastés. Pour les guider vers le côté non préférentiel on utilisera des objets noirs et blancs dans un premier temps (jusqu’à 3 mois environ), puis des objets aux couleurs très vives et contrastées.

Cube coloré blog wesco

Avec ce cube coloré, il est possible de mixer les deux principes en glissant des images contrastées noires et blanches :

5 – Le remodelage du crâne est un processus plus lent que celui de la déformation. La prise de mesures crâniennes par votre kinésithérapeute (espacées d’un mois et demi environ) permet de quantifier objectivement l’évolution.

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Mon enfant se met en colère, tape et mord. Que faire ?

« Vous savez qu’une vie de parent sans éclats n’existe pas. »
Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre

Enfant agité, enfant en colère, qui tape et/ou qui mord… Ces irruptions de gestes agressifs, en famille ou en structures d’accueil, sont souvent délicates à appréhender. Pourquoi l’enfant fait-il mal, est-ce d’ailleurs sa volonté première ? Que veulent dire ces comportements et comment les accompagner au mieux ? Après un tour sur les dernières études du développement des jeunes enfants à travers leurs interactions sociales, on vous dit (presque) tout sur le sujet !

Violence, agressivité, colère : quésaco ?

Commençons par trois définitions ;

La violence est l’emploi d’une force brutale sortant du cadre de la « normalité » des interactions sociales.

L’agressivité (du latin ad-gressere, aller vers) appartient aux comportements d’adaptation humains lors des interactions sociales. Elle englobe une notion de survie, de défense de son espace vital. En compétition sportive par exemple, quand on souhaite se dépasser pour être le meilleur, c’est une manifestation de notre agressivité.

L’agressivité et la violence sont régies par des régions du cerveau différentes.

La colère est, quant à elle, une émotion primaire qui peut être à l’origine de l’emploi de l’une ou de l’autre selon les contextes.

Bébé tape et mord

L’usage de la force involontaire (le nourrisson mord son interlocuteur ou le tape sans lien avec une éventuelle situation de frustration ou de colère) semble être commun à la plupart des tout-petits. Il s’agirait là d’une étape du développement psychoaffectif et relationnel, dont l’intention serait l’exploration sociale : on ne parlera donc pas de tendances agressives volontaires chez Bébé, mais de découverte de l’univers qui l’entoure avec des gestes encore peu contrôlés et imprécis.

anneau à mordre
hochet dentition

Le tout-petit découvre le monde sans langage, la bouche est, dans ses premiers mois de vie, un organe de découvertes important (lait, tétée, doigts, pieds, doudou…) ; combien de parents s’exclament au quotidien que leur poupon met tout à la bouche ?! Concernant les morsures, il n’est pas non plus rare que Bébé morde au moment de ses poussées dentaires, dans un espoir probable de soulager ses gencives endolories. Là encore, pas d’intention première de nuire ou de blesser de sa part. Pour l’aider et limiter ces comportements, on lui propose des anneaux de dentition réfrigérants ou encore un hochet de dentition en caoutchouc naturel.

L’emploi de gestes involontaires provoquant une douleur chez l’autre tend à diminuer vers les 2 ans et demi. Selon les chercheurs, à ce stade, la capacité à percevoir la souffrance provoquée chez l’autre pourrait s’accroître, tout comme la conscience de faire mal. Pour autant, les capacités empathiques de Ptiloup sont encore en cours de développement.

Mon enfant tape et mord

Cependant, l’usage volontaire de force physique augmente vers 2 ans et demi, car entrent en jeu de nouvelles interactions sociales (à la crèche, à l’école maternelle etc…) avec d’autres Ptiloups et un nouvel apprentissage : le relationnel avec ses pairs (hors parent), la vie en (micro)société et toutes les émotions qui vont en découler !

Vous êtes le modèle des enfants

Parents comme professionnels de la petite enfance, gardez-le toujours à l’esprit : vous êtes leur modèle. Didier Desor (professeur des Universités, enseignant en Neurosciences du comportement) et François Math (Neurologue et Neurophysiologiste) écrivent en ce sens :

« Ce n’est que l’apprentissage dans le cadre familial et scolaire qui lui permettra, en se socialisant, de maîtriser sa violence. L’enfant n’est pas un adulte. Son apprentissage des comportements, des gestes et des mots intègre ce que les aînés lui montrent (…). ».

Mais… Pourquoi mon enfant tape ou mord ?

Difficile de proposer une réponse générale car, et on ne le dit que trop souvent, chaque enfant est différent. Chaque situation de conflit l’est tout autant et son contexte doit être pris en compte pour résoudre la question. Il est important de rappeler cependant qu’en bas âge et quand le langage n’est pas – du tout, ou pas encore – totalement maîtrisé, le corps pourrait parfois prendre le relai pour exprimer ce que Ptiloup ne sait pas encore dire.

Faut-il prévenir toutes les situations conflictuelles et empêcher toutes les colères ?

On vous répondrait bien oui… et non. Les enfants apprennent par l’expérience. Vous ne pourrez pas empêcher toutes les disputes (entre copains/copines et/ou entre frères et sœurs), et ce sont des expériences par lesquelles les enfants vont acquérir les bases de leurs futures compétences relationnelles et émotionnelles. La prochaine fois (ou la suivante) peut-être qu’Arthur ne se jettera pas toute main tendue sur la joue de Tom pour lui arracher son jeu, mais lui demandera d’abord s’il veut bien lui prêter. Apprendre à résoudre seul un conflit aujourd’hui, c’est aussi faciliter leur future vie d’adulte.

On n’encourage pas pour autant au laisser-faire et à la non-intervention des adultes ; vous devez évidemment garder un œil attentif sur toutes les situations, et surtout celles susceptibles de dégénérer physiquement pour intervenir avant que n’ait lieu le geste de trop (morsure, gifle etc).

Gestion de crise vers un retour au calme

Si vous arrivez trop tard, le premier réflexe est bien évidemment de séparer les deux enfants. Et le mot d’ordre (après avoir réconforté et effectué les soins nécessaires pour la blessure de guerre) : tout expliquer avec des mots simples aux deux protagonistes (celui qui a tapé/mordu, celui qui a été tapé/mordu). On ne banalise évidemment pas le geste : il n’est pas autorisé.

“ Arthur n’a pas l’habitude de partager ses jouets. Il voulait le camion avec lequel tu jouais, et il t’a fait mal pour avoir le camion. C’est interdit de faire mal et maintenant, Arthur le sait. ”

“ Ici, les jouets sont à tous les enfants. On apprend à les partager tous ensemble. Tu as fait mal à Tom et il est triste. C’est interdit de faire mal, même quand on veut un jouet très fort. « 

imagier des signes

Si le langage n’est pas bien en place chez l’un comme chez l’autre, vous pouvez doubler vos explications de quelques signes. Il est important que les enfants entendent (de vous ou de l’autre) les émotions provoquées chez eux par ce qui vient de se passer. Colère ? Tristesse ? S’ils sont en capacité de verbaliser leur ressenti, on les y encourage. Les Ptiloups sont encore dans l’âge où ils ont besoin d’être accompagnés pour apprendre à réguler leurs nombreuses émotions seuls. On n’hésite pas à proposer l’intervention de nos meilleurs alliés, les coussins attrape-colère et retour au calme :

coussin retour au calme

Des idées pour un retour au calme des enfants

Ma douce et calme boule de poils

À la maison, le contact d’un animal de compagnie avec Ptiloup peut être bénéfique. Le lien qui se crée entre les deux est un formidable régulateur d’énergie et apprend à Ptiloup les bases de l’adaptation sociale. En effet, il va devoir apprendre à maîtriser sa force et ses gestes au contact de l’animal. On veille évidemment à être toujours présent lors de leurs interactions.

L’initiation sportive pour réguler les émotions

L’initiation à la pratique sportive est non seulement une aide à la régulation émotionnelle, mais aussi un apprentissage des valeurs sociales fondamentales. Lors des activités sportives, les enfants peuvent relâcher leur énergie au sein d’une activité réglementée.

Et si l’agressivité perdure ?

Les apprentissages sociaux psychoaffectifs de la vie entre pairs sont nombreux et de fait, complexes à tous assimiler d’un seul coup pour un petit cerveau en construction ; la période d’ajustement peut légitimement vous sembler très longue ! Cependant, si l’agressivité de Ptiloup perdure et s’accentue, n’hésitez pas à vous rapprocher de professionnels de santé qui sauront vous conseiller pour l’accompagner au mieux.

Nos articles sur la même thématique :
Pour aller plus loin :
  • Patrick Ben Soussan, De l’art d’élever des enfants (im)parfaits (Erès, 2018) et Comment Survivre à ses enfants ? Ce que la parentalité positive ne vous a pas dit (Erès, 2019).
  • Infants’ unprovoked acts of force toward others Audun Dahl Department of Psychology, University of California, Santa Cruz, USA 2015
  • Comprendre la violence des enfants. L’apport des neurosciences, sous la direction de Math François, Desor Didier, Witkowski Pierrette (Dunod, 2015).