par Marie-Delphine Gerthoffert | Déc 1, 2021 | Éducation
À l’approche des fêtes de fin d’année, la magie de Noël s’invite également dans les classes. On décore les sapins, les murs de l’école… Puis, on s’entraîne pour le chant de l’arbre de Noël. Et enfin, on fabrique le bricolage qui sera ramené à la maison pour les fêtes et on ouvre petit à petit le calendrier de l’Avent.
Le fonctionnement de cette activité de Noël
Durant cette période, beaucoup de personnes, au sein de leur travail, piochent le nom d’un collègue pour lui faire un petit cadeau. De la même manière, au sein de ma classe, mes élèves piochent le prénom d’un camarade et devront lui réaliser un présent. Le prénom de l’enfant tiré au sort est inscrit sur un papier, collé dans le carnet de liaison, au début du mois de décembre. Les familles prennent alors connaissance de l’initiative.
Quelques idées de cadeaux pour cette activité de Noël
Inutile d’acheter quelque chose ! L’élève peut créer, dessiner, bricoler… afin de faire plaisir à l’autre. Les élèves s’investissent dans ces projets. Au fur et à mesure des semaines qui passent, certains me racontent l’évolution de leur création sans pour autant me dévoiler l’objet. Les petits cadeaux prennent place au fur et à mesure, au pied du sapin. Nous nous fixons un jour de la dernière semaine avant les vacances de Noël pour les ouvrir. Il faudra que chacun ait amené sa création pour cette date.
Le moment de révélation
Même si certains se sont dit le prénom de l’enfant pioché, tous font l’effort de garder le secret sur le contenu du paquet. Le jour tant attendu arrive. Nous découvrons alors avec admiration toutes les créations des enfants. Chacun est félicité et les élèves prennent conscience que recevoir fait plaisir mais préparer un cadeau en pensant à la personne à qui on va l’offrir et être témoin de sa réaction est encore plus merveilleux. C’est une action qui s’inscrit véritablement au cœur de Noël.
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par Marie-Delphine Gerthoffert | Oct 21, 2021 | Éducation
Bien souvent lorsque l’on demande à nos élèves s’ils ont un espace pour travailler dans leur chambre, la réponse est négative. Il est vrai qu’au tout début de l’élémentaire, quand l’enfant rentre avec des devoirs, le parent pose un regard constant sur son avancée. L’enfant se trouve à proximité et l’on profite généralement de préparer le repas en même temps, pour gagner du temps.
Quand aménager un bureau pour enfant ?
Dès tout-petit, il est nécessaire d’aménager un espace bureau qui servira dans un premier temps d’espace de jeu ou de coloriage. Puis, sa fonction évoluera avec l’âge de l’enfant pour devenir un espace dédié au travail personnel.
Pourquoi un bureau pour enfant est-il nécessaire ?
À la fin du CE1, les élèves doivent être capables de travailler en autonomie lorsqu’ils ont des devoirs à faire à la maison. Ainsi, dès l’année de CP, il est important d’aménager avec votre enfant son espace bureau.
Les éléments indispensables du bureau pour enfant
Pour se faire, l’emplacement de ce dernier est primordial. Il faut que le bureau soit à proximité d’une source lumineuse : une fenêtre ou un éclairage adapté au travail et qui ne fatigue pas l’enfant. Prévoyez une réserve avec le nécessaire : crayons, colle, ciseaux… afin que votre enfant ait le principal à portée de main. Un petit sous-main peut aussi être utile pour matérialiser l’espace d’écriture.
Quelques astuces pour un bureau d’enfant toujours rangé
Quelques règles peuvent être établies concernant ce dernier : le laisser propre et dégagé en dehors des temps de devoirs. Pour un jeune enfant cela est difficile à mettre en place mais petit à petit, il appréciera de trouver son bureau rangé avant de se mettre au travail. On a l’habitude de dire que quand les affaires sont bien ordonnées… dans notre tête c’est plus clair aussi.
Personnalisez le bureau pour que votre enfant se l’approprie
Agrémentez la personnalisation du bureau avec une petite plante grasse, quelques bannettes pour ranger les documents les plus utilisés… Évitez les jouets qui pourraient distraire votre enfant. Vous pouvez également prévoir un petit tableau aimanté pour afficher des aides de travail ou directement les mettre au mur (près du bureau).
Un espace à surveiller du coin de l’œil
Bien évidemment, toutes ces installations ne dispensent pas du regard des parents sur les devoirs de leurs enfants. Elles permettent néanmoins de montrer à l’enfant qu’on lui fait confiance. Il va devenir plus autonome et se rendre compte qu’il travaille pour lui et non pour faire plaisir aux autres.
Pour conclure
Certains enfants auront des difficultés à travailler en autonomie dans leur chambre et préféreront être entourés pour réaliser leurs devoirs. Allez-y progressivement en proposant de réaliser un seul devoir ou exercice dans la chambre avant de venir vous le faire vérifier. Créez un marque porte pour l’occasion sur lequel il sera écrit qu’il ne faut pas déranger car votre enfant fait ses devoirs. Votre enfant saura qu’il a à sa disposition un endroit calme pour réaliser son travail et y verra petit à petit ses aspects bénéfiques.
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par aglotin | Oct 19, 2021 | Éducation, Routines & émotions
En dehors des connaissances académiques (lire, écrire, compter), la maternelle a surtout une approche globale centrée sur l’enfant dans le but d’encourager sa socialisation, de favoriser sa capacité d’observation et d’exercer sa motricité. Pour permettre à l’enfant de trouver sa place dans un groupe et d’être à l’aise plus tard en société, plusieurs jeux de coopération peuvent être proposés en classe de maternelle pour développer empathie et esprit de coopération. Prêt.e pour les tester ?
Empathie et coopération : savez-vous les discerner ?
L’empathie se définit comme la capacité à se mettre à la place de quelqu’un et d’identifier les sentiments qu’il ressent. La coopération, quant à elle, désigne le fait de participer à une œuvre commune. Deux traits de caractères, qui s’ils ne sont pas forcément innés, peuvent se travailler tout au long de la vie. Et dès l’enfance, avec des activités et jeux de coopération.
Si petits en maternelle et déjà concernés ?
Pourquoi parler d’empathie et de coopération dès la maternelle ? Tout simplement parce que ces fondamentaux sont inscrits au programme scolaires. S’ils sont travaillés dès le plus jeune âge, ils concourent à former de futurs adultes capables de mieux comprendre l’autre et d’appréhender tous les enjeux du vivre ensemble. Cela fait sens avec le concept de compétences clés du 21ème siècle (ou 4C) mis en avant par l’UNESCO. Ces compétences psychosociales (pensée critique, créativité, coopération et communication) sont très importantes car elles sont d’une part difficilement informatisables, et d’autre part elles permettront aux enfants d’accepter les points de vue divergents et à savoir résoudre des problèmes en groupe.
C’est quoi un jeu coopératif ?
Un jeu de coopération est une activité qui se pratique en groupe et qui ne peut se réaliser qu’avec la participation de tous les membres. En d’autres termes, l’interdépendance est primordiale pour que le jeu de coopération ait l’effet escompté : entraide, respect de l’autre et réussite partagée. Il n’y a donc pas de compétition individuelle où chaque joueur cherche à être plus fort que son voisin pour sortir vainqueur. C’est pourquoi, dans un jeu de coopération, les compétences de chaque membre du groupe participent à la réussite générale : « je joue avec les autres (pas contre les autres) et on gagne tous ensemble ».
Pour partir sur de bonnes bases, un jeu de coopération doit donc remplir les missions suivantes :
- Etre amusant : le jeu doit procurer du plaisir aux enfants pour qu’ils y portent un intérêt ;
- Faciliter la coopération : le jeu proposé doit permettre l’enchaînement de plusieurs actions et la concertation pour que tous les enfants puissent participer ;
- Encourager l’engagement : chaque membre doit comprendre les règles du jeu et les respecter pour développer des relations solidaires avec ses camarades ;
- Intégrer tous les participants : chaque enfant a son poste pour apporter sa pierre à l’édifice et arriver au résultat attendu. Personne ne doit être éliminé ou au contraire être plus valorisé qu’un autre.
7 idées de jeux de coopération et d’empathie en maternelle
Que ce soit pour développer la cohésion dans un groupe, apprendre à s’organiser ensemble pour atteindre un objectif ou faire confiance à l’autre, voici quelques idées de jeux coopératifs et de jeux pour développer l’empathie en maternelle.
Les super souris !
Le principe : les souris doivent courir vite pour échapper au chat. Celles qui arrivent à y échapper doivent délivrer les autres.
Comment ?
- Répartissez les enfants dans la cour de l’école : 1 élève se portera volontaire pour être le chat et les autres seront les souris.
- Les souris touchées par le chat doivent s’immobiliser et écarter leurs jambes. Seules les souris libres peuvent les délivrer en passant entre leurs jambes.
Les maçons en herbe
Les enfants doivent former des équipes de 6 joueurs (2 maçons et 4 ouvriers). Chaque équipe doit construire le mur le plus haut.
Comment ?
- Au top départ, les ouvriers de chaque équipe doivent récupérer des briques placées au centre de l’espace de jeu et les ramener aux 2 enfants désignés maçons. Ces derniers doivent ensuite construire un mur.
- À la fin du temps prévu pour ce jeu, l’équipe victorieuse est celle qui aura édifié le mur le plus haut.
Remplir sa maison
Dans le temps imparti, chaque équipe doit remplir sa maison avec le plus d’objets possible.
Comment ?
- Disposez 1 tapis central (où seront déposés différents objets) et 4 tapis représentant chacun une maison pour une équipe.
- Au signal, les enfants sortent de leur maison, vont chercher un objet pour le ramener dans leur maison. Et ainsi de suite tant que le chronomètre tourne. Une fois le temps écoulé, l’enseignant compte le nombre d’objets par maison et détermine ainsi l’équipe gagnante.
- Pour corser un peu le jeu, vous pouvez imposer un code couleur ou forme par maison (ramener uniquement des objets de couleur rouge par exemple).
Passer sous le pont
Le but du jeu : répartis en 2 équipes, les joueurs sont placés les uns derrière les autres (jambes écartées pour former un pont). Chaque équipe dispose de 2 caisses : une à l’avant remplie d’objets et une à l’arrière de l’équipe (cette fois-ci vide).
Comment ?
- Au top départ, le premier élève de chaque file court prendre un objet dans la caisse. Puis passe sous les jambes de ses camarades pour venir déposer l’objet dans la seconde caisse vide. Le joueur se positionne ensuite à l’arrière de la file et écarte à son tour les jambes.
- Le jeu prend fin quand tous les joueurs sont passés (l’équipe gagnante étant celle qui a terminé la première).
La douche chaude
Le principe : un élève s’installe au centre de la classe (au sol ou sur une chaise) et ferme les yeux. Puis, à tour de rôle, les autres élèves viennent murmurer à son oreille une qualité, un point fort, un message bienveillant. Une super activité pour booster la confiance en soi et se sentir bien dans le groupe.
Le bienveilleur invisible
En début de semaine, chaque élève est invité à piocher au hasard le nom d’un de ses camarades. Il devient alors le « bienveilleur » invisible de l’élève tiré au sort. Tout au long de la semaine et sans se faire démasquer, il devra être bienveillant avec cet élève en l’aidant, en étant attentif à ses émotions… À la fin de la semaine, chaque élève est invité à se prononcer sur son supposé bienveilleur et à exprimer l’émotion procurée.
Le banc des copains
Dans la cour de l’école, personnalisez un banc pour qu’il soit facilement repérable et présentez-le aux élèves comme le banc de l’amitié. Son fonctionnement : quand un élève ne se sent pas bien ou ne trouve pas de partenaire de jeu, il peut venir se réfugier sur ce banc et montrer aux autres élèves qu’il cherche du réconfort et ainsi rompre sa solitude.
En bref
La pratique de jeux de coopération et d’empathie en classe maternelle a un impact positif sur le climat scolaire et l’ambiance du groupe. Ces différentes activités permettent à l’enfant de développer des compétences relationnelles déterminantes pour son bien-être d’aujourd’hui et de demain.
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