Avant de devenir parent des questions, des peurs ou des inquiétudes peuvent émerger. Parce que parfois ces questions sont similaires entre chaque individu, découvrez 3 témoignages de parents qui se livrent sans complexe et qui expliquent leurs expériences et leurs conseils.
Témoignage d’Alexandre, papa de deux enfants
Alexandre a 37 ans et il est papa d’Elie, 2 ans, ainsi que de Victor âgé de quelques mois. Voici son témoignage de parent.
Comment savoir si on est prêt à devenir parent ?
Tout dépend des personnes je suppose. Certaines personnes le sont naturellement, d’autres ne le sont jamais et le deviennent. Dans mon cas, je ne m’étais jamais imaginé l’être car quand on réfléchit trop, il y a toujours une complication qui fait qu’on ne se sent pas prêt : « ce n’est pas le moment, je ne suis pas assez responsable, ma maison est trop petite, je viens de déménager, de changer de travail, j’ai un crédit à rembourser, je n’aurais jamais le temps de tout gérer… ». On a juste arrêté de réfléchir et sauté le pas. Et contre toute attente, j’étais prêt :).
As-tu eu des inquiétudes avant d’être parent ?
Avant la naissance de ma fille, j’ai dû me poser toutes les questions possibles et inimaginables. La première a sûrement été « est ce que je vais être un bon père (je me la pose toujours), ma maison est-elle adaptée, comment je vais réussir à m’organiser, quelles nourritures lui donner, comment gérer l’exposition aux écrans,… ».
Aujourd’hui, je vais être papa pour la deuxième fois. les questions d’avant se répètent et d’autres viennent s’ajouter : comment va être la relation entre ma fille et son futur petit frère ? Est ce que j’aurais le temps de m’occuper des deux de la même façon ?, etc.
Comment as-tu réussi à faire face à ces inquiétudes ?
Les réunions pré-accouchement avec une sage femme et un bon accompagnement des infirmières lors de la naissance ont été vraiment d’une grande aide, surtout qu’elles peuvent nous donner des conseils ou des réponses à des questions auxquelles on ne pense pas.
En ce qui concerne le matériel, j’ai la chance de travailler dans un secteur d’activité dans lequel j’ai un éventail de choix adapté à tous les âges. Après, il existe beaucoup d’ouvrages qui relativisent sur les problèmes possibles et les questions que l’on peut se poser et proposent des pistes à suivre ou non.
En ce qui concerne la question « être un bon parent » : je ne sais toujours pas si j’en suis un. J’espère juste que je fais les choses bien et dans tous les cas, je fais mon maximum pour que ma fille ait le sourire et soit en bonne santé.
Au quotidien, c’est quoi être parent ? C’est plaisant ?
En ce qui me concerne, être parent c’est découvrir plein de nouveaux sentiments. Le bonheur de voir son enfant grandir et évoluer, de s’extasier à la moindre nouvelle expression, le plaisir de transmettre des passions,…
C’est aussi une succession d’ascenseurs émotionnels : passer de la colère à la fierté, de la fatigue à l’euphorie (ou l’inverse) en une fraction de seconde.
As-tu un ou des conseils pour les parents ou futurs parents qui vont te lire ?
Le meilleur conseil qu’on m’ait donné est de ne pas écouter toutes les personnes qui pensent avoir LA réponse absolue (du type : « ah mais il faut absolument faire ça pour son éducation »). Chaque famille a une relation particulière et unique. Le mieux est d’essayer, voir ce qui fonctionne le mieux et de s’adapter. Finalement, on se rend compte qu’à un problème se trouve une solution. S’il y avait une recette magique, on le saurait depuis le temps :p.
Témoignage de Géraldine, maman de deux enfants
Géraldine a la trentaine, elle est maman de Valentine, 9 ans, et d’Elisa, 5 ans, voici son témoignage de parent.
Comment savoir si on est prêt à devenir parent ?
L’envie a toujours été là. Ce fut un cheminement de vie et une discussion avec mon conjoint qui nous a fait passer le cap ! On n’a pas attendu d’avoir une situation idéale (maison, économie…) pour se lancer.
As-tu eu des inquiétudes avant d’être parent ?
Perso je ne me suis pas projetée trop loin (3 ans, 10 ans.. voire plus ;)). C’était vraiment une inquiétude sur les premières heures et jours : notre rencontre, son état de santé global… Et côté pratique j’avais plus d’ inquiétudes sur les nuits courtes, le changer, l’habiller…
Les premières inquiétudes s’envolent très vite : sa santé est vite analysée et rassurante et la rencontre est un instant unique et magique. À la maternité, les sages-femmes prennent le temps de faire un bain avec nous, l’habillent… et sont toujours là pour répondre à nos interrogations. Un lien fort se crée naturellement entre nous, et c’est partie pour une nouvelle aventure à 3 et puis plus tard à 4 avec nos 2 filles ! Des questions perdurent comme « vais-je être à la hauteur ? »… C’est quand même un petit être qui vient bousculer nos habitudes, notre train de vie.
Comment as-tu réussi à faire face à ces inquiétudes ?
Je me suis beaucoup tournée vers des copines ou des membres de ma famille qui avaient déjà des enfants. Et avant d’accoucher, je participais à des groupes d’échanges entre femmes enceintes. Ces moments m’ont permis de prendre du recul, d’estomper mes inquiétudes…
Au quotidien, c’est quoi être parent ? C’est plaisant ?
Au quotidien c’est un bon planning et beaucoup d’empathie, surtout la période petite enfance (jusqu’à 3 ans). Il faut penser couches, biberons, les nuits qui peuvent être parfois courtes… avec un bon mélange de pleurs, rires, cris ! Chaque jour, voire chaque instant, est une nouvelle aventure.
En grandissant nos enfants deviennent plus autonomes (cela prend tout de même quelques années)… notre quotidien change : on laisse les nuits courtes et les couches pour les devoirs, la course entre chaque activité extrascolaire…
Au quotidien, malgré le planning chargé, il y a beaucoup de moments de rire, de jeux. Et c’est surtout cela qu’on retient.
As-tu un ou des conseils pour les parents ou futurs parents qui vont te lire ?
Oula… écoutez les conseils mais arrangez-les à votre façon car votre enfant ne ressemble à aucun autre : il aura ses envies, ses pleurs, ses rires. Faites votre possible en fonction de votre instinct, vos envies, vos appréciations. Si vous êtes bien, votre enfant le sera aussi et c’est le top pour bien grandir.
Témoignage de Jieying, maman d’un enfant
Jieying a 34 ans et est maman de Célian âgé de quelques mois, découvrez son témoignage de parent.
Comment savoir si on est prêt à devenir parent ?
Je ne me sentais pas du tout prête avant la naissance de mon bébé. J’ai regardé beaucoup de vidéos sur internet : comment habiller un bébé, comment faire le lavage de nez, comment changer de couche, comment porter un bébé, comment prendre soin du nombril etc. Les vidéos m’ont aidé à visualiser les tâches du quotidien, mais tant que je n’ai pas pu m’entraîner sur Bébé, je manquais toujours de confiance. Et assez bizarrement, le moment où je l’ai pris dans mes bras pour la première fois, je me suis dit que « ça y est j’ai le statut officiel de mère et je suis prête ».
As-tu eu des inquiétudes avant d’être parent ? Comment as-tu réussi à faire face à ces inquiétudes ?
Je pense que tous les parents ont plus ou moins d’inquiétudes avant le jour de l’accouchement. Heureusement il y a des échographies planifiées chaque trimestre pour nous rassurer ou nous avertir s’il y a des soucis sur le fœtus. J’ai souvent discuté avec mes copines qui sont déjà mamans, avec ma mère et ma belle-mère. Elles étaient très encourageantes et répondaient à mes questions avec beaucoup de patience. Dans l’ensemble j’étais sereine, enfin jusqu’au jour où j’ai attrapé le Covid dans la 28ème semaine de grossesse. Je suis tombée gravement malade et aucun de mes proches n’avait vécu une expérience pareille. Heureusement j’ai pu me rétablir et tout est rentré dans l’ordre.
Au quotidien, c’est quoi être parent ? C’est plaisant ?
Les premiers mois de parent sont marqués par la fatigue et le bonheur. D’un côté, j’étais envahie par les changements de couches incessants, les pleurs inexplicables de mon bébé, le manque de sommeil, etc. Mais de l’autre côté, aucun bonheur n’est comparable à celui de voir son enfant s’éveiller de jour en jour.
As-tu un ou des conseils pour les parents ou futurs parents qui vont te lire ?
Le conseil que j’ai pour les futurs parents c’est de faire confiance à son enfant et à soi-même. C’est vous qui vivez quotidiennement avec lui, vous le sentirez s’il y a quelque chose qui ne va pas, votre enfant vous fera des signes pour vous guider. Par exemple, à ses 5 mois mon enfant a fait une crise de pleurs, qu’il n’avait jamais faite auparavant, je l’ai donc emmené aux urgences mais les médecins n’ont rien trouvé d’anormal. Pourtant, je savais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas alors j’y suis retournée le lendemain et cette fois les médecins ont vu qu’il avait une infection. Aujourd’hui, il va très bien et il est totalement guéri, j’ai bien fait de l’écouter et de m’écouter.
En bref
N’hésitez pas à nous partager votre expérience de parent dans les commentaires, nous sommes persuadés que vos mots ou vos conseils peuvent aider quelqu’un.
Zoom sur le métier de Rokiyah Hosen, psychomotricienne auprès des enfants. Elle nous explique avec simplicité son travail et ses spécificités dans l’Hygiène Naturelle Infantile.
Qui êtes-vous ? Quel est votre parcours professionnel ?
Je m’appelle Rokiyah Hosen, je suis psychomotricienne diplômée d’État et exerce principalement auprès des enfants en structure hospitalière et en tant que professionnelle libérale. J’ai aussi une expérience en EHPAD avec les personnes âgées et dernièrement au sein d’une Unité d’Enseignement en Maternelle (UEMA) auprès de jeunes enfants avec Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA). Je suis aussi auteure : l’Hygiène Naturelle Infantile, formatrice pour les professionnels et accompagnante parentale exclusivement sur le sujet de la continence de l’enfant.
Pouvez-vous expliquer votre métier de psychomotricienne comme si vous l’expliquiez à un enfant ?
Lors d’une première rencontre, avant d’expliquer mon métier, je demande à l’enfant s’il sait pourquoi il est ici, pourquoi il vient me voir et je rebondis sur ce qu’il a plus ou moins compris.
Ensuite je l’explique souvent ainsi :
« Je suis là pour voir comment tu vis avec ton corps, découvrir quelles sont tes difficultés, tes points faibles, et quelles sont tes facilités, tes points forts, mais aussi tes préférences et ce que tu n’aimes pas, ce qui te met mal à l’aise. Pour cela, je vais te proposer des jeux, ainsi je vais apprendre à te connaître en évaluant :
Ton niveau d’attention, si tu peux rester concentré sur une activité, et voir si justement cela ne perturbe pas tes jeux (ou ton travail en classe selon les situations). ».
La psychomotricité est à la fois thérapeutique et rééducative.
Quels sont les patients que vous recevez dans votre cabinet de psychomotricienne (enfants, adultes) ?
La majorité sont des enfants en âge scolaire (adolescent compris) qui viennent après une recommandation de leur enseignant.e pour des difficultés rencontrées en classe, comme l’écriture ou bien l’agitation. Il m’arrive aussi de recevoir des enfants plus jeunes lorsque les parents sont inquiets sur le développement psychomoteur. J’ai aussi des adultes, rarement, et personnes âgées pour le maintien de leurs compétences.
Pour quelles raisons vos patients viennent-ils vous voir ?
Ils peuvent venir dans le cadre :
De la prévention pour détecter des difficultés ou retard dans le développement, puis proposer une éducation psychomotrice ;
De la rééducation psychomotrice pour traiter et réduire les troubles observés préalablement lors du bilan psychomoteur ;
D’une demande pour compléter un diagnostic médical.
À quelles pathologies êtes-vous le plus souvent confrontée dans votre métier de psychomotricienne ?
Les motifs de consultations sont divers :
Troubles neurodéveloppementaux : trouble du Déficit de l’Attention avec/sans Hyperactivité, Trouble Développemental de la Coordination, Trouble du Spectre de l’Autisme, troubles spécifiques des apprentissages etc.
Troubles du comportement, difficulté avec ses émotions, handicap quelle que soit l’origine.
La majorité sont des enfants en âge scolaire (adolescent y compris) qui viennent après une recommandation de leur enseignant.e pour des difficultés rencontrées en classe comme l’écriture ou bien l’agitation. Il m’arrive aussi de recevoir des enfants plus jeunes lorsque les parents sont inquiets sur le développement psychomoteur. J’ai aussi des adultes, rarement, et personnes âgées pour le maintien de leurs compétences. Les motifs de consultations sont divers : troubles neurodéveloppementaux (TDA/H, TDC, TSA, Troubles spécifiques des apprentissages etc), troubles du comportement, difficulté avec ses émotions, handicap quelle que soit l’origine.
Comment détecter des difficultés psychomotrices chez son enfant ?
Même si on ne souhaite pas comparer son enfant à un autre, ou à un groupe d’enfant du même âge, les doutes peuvent commencer souvent par là, d’autant plus quand les écarts sont de plus en plus visibles en termes de compétences psychomotrices ou de comportement. La différence, en toute transparence, est un des leviers qui pousse à s’inquiéter, d’où l’importance du psychomotricien à bien connaître les étapes du développement psychomoteur, de se baser sur des outils d’évaluation et une observation fine.
L’autre point qui permet de détecter les difficultés concerne l’autonomie de l’enfant, il se retrouve en difficulté pour finir une tâche, il se montre peu habile dans son corps et dans ses relations sociales, son comportement et sa façon de vivre ses émotions le mettent à mal. En identifiant ses difficultés, on déculpabilise l’enfant et ses parents.
Quelle est votre spécialité de psychomotricienne ?
Suite aux nombreuses demandes de parents, je me suis spécialisée, à travers mes recherches lors de l’écriture de mon livre, à l’accompagnement du besoin d’élimination via la communication vers la continence en autonomie. Elle regroupe l’Hygiène Naturelle Infantile souvent assimilée aux bébés et la continence des enfants en âge pré-scolaire. Mon approche prend en compte le développement psychomoteur de l’enfant en lien avec la continence en autonomie de l’enfant.
Pouvez-vous nous décrire le déroulé d’une séance consacrée à l’Hygiène Naturelle Infantile (HNI) ?
Alors que les ateliers de groupe de parents peuvent se faire en format webinaire ou en présentiel, les séances consacrées à l’HNI ou la continence de l’enfant, se font exclusivement en visio afin que chaque famille puisse bénéficier de cet accompagnement.
Je reçois des jeunes parents qui ont le projet de mettre en place l’Hygiène Naturelle Infantile mais aussi des parents qui me consultent pour leur enfant en âge pré-scolaire (avant l’entrée en école maternelle) voire plus, car ces derniers rencontrent des difficultés vis-à-vis de leur continence en autonomie.
Pendant la séance, je fais le point sur ce qui a fonctionné ou non, durant les périodes de propositions du pot, afin de repérer ce à quoi l’enfant est sensible. Selon la problématique mentionnée, je passe toujours par une étape d’explications sur les bases du besoin d’élimination afin que le parent comprenne l’intérêt des pistes qu’on va évoquer par la suite. Je procède aussi beaucoup par analogie afin de valoriser les compétences parentales, car en réalité, le parent sait accompagner son enfant sur ses autres besoins physiologiques primaires (faim, soif, sommeil) mais comme le sujet de la continence est encore tabou ou traité de manière trop superficielle, c’est naturel qu’il tâtonne. Il est préférable que l’enfant ne soit pas présent car durant l’heure, nous construisons ensemble des pistes afin d’accompagner l’enfant étapes par étapes. L’enfant a besoin d’avoir confiance en lui et de comprendre pourquoi il est amené à éliminer ses urines et selles aux toilettes. Je présente alors en visio des outils que j’ai créés mais surtout des jeux ou objets qu’on a tous à la maison afin que le parent les réutilise avec facilité avec son enfant. En général, une séance suffit.
De quel matériel vous servez-vous ? Et comment vous en servez-vous ?
Je n’utilise pas tout mon matériel en séance, il me sert pour schématiser les fonctions du corps humain et expliquer de manière ludique.
J’ai un sac dédié aux accompagnements et ateliers sur le besoin d’élimination qui contient :
Pour représenter une vessie
Une petite bouteille en plastique.
Un entonnoir pour représenter une vessi.
Pour expliquer l’excrétion
Un pot de pâte à modeler et sa seringue.
Un toboggan ou un garage pour rappeler le chemin qu’empruntent les selles (descente naturelle).
Pour respecter la durée sur le pot avec un engagement minimum
Un timer.
Un sablier.
Pour comprendre les positions d’élimination
Une poupée à corps mou.
Une vidéo.
Des schémas.
Pour présenter du matériel à utiliser chez soi
Quelques modèles de pots et réducteur de toilettes.
Des culottes d’apprentissage et culottes classiques.
Pour compléter mes explications
Quelques livres coup de cœur.
Des illustrations représentant des enfants dans leur quotidien pour planifier leur journée qu’on peut retrouver sur Pinterest.
Mes fiches exclusives pour travailler le passage des sensations aux perceptions sensorielles.
Je privilégie du matériels et jeux que les parents ont déjà chez eux, ainsi les enfants sont déjà familiarisés avec. Je n’utilise pas l’intégralité de mon sac, c’est en fonction de la problématique évoquée.
Parce que devenir parent s’associe souvent à un grand saut dans l’inconnu, les questions s’enchaînent, les joies et les peurs s’entremêlent et c’est bien normal ! Tout d’abord, sachez qu’il n’existe pas de mode d’emploi ou de solutions miracles et c’est tant mieux, car nous sommes tous différents et Bébé aussi.
Dans cet article, nous vous donnons des repères pour débuter votre statut de parent avec sérénité et vous offrir les clés d’une parentalité qui vous ressemble.
Comment se préparer à devenir parent ?
On ne naît pas parent, on le devient au fur et à mesure des événements et cette aventure de la parentalité peut débuter dès la grossesse.
Le soutien des professionnels de santé
Pour vous accompagner, des échanges avec des professionnels de santé sont prévus au cours de la grossesse :
Entretien prénatal : c’est le 1er rdv avec votre sage-femme (ou médecin). Vous pourrez faire le point sur votre projet de naissance et poser vos questions ou discuter de vos difficultés.
Notre conseil : avant ce rendez-vous, faites une check-list de toutes vos questions afin de ne rien oublier. C’est aussi l’occasion de discuter avec votre conjoint.e de vos peurs, vos doutes ou interrogations.
Séances de préparation à la naissance : chaque parent bénéficie de 7 séances, elles ont plusieurs objectifs comme expliquer le déroulement de l’accouchement, connaître les soins à apporter à Bébé, des cours de préparation à l’accouchement, etc.
Des actions pour préparer l’arrivée de Bébé
D’autres actions vous aideront à vous préparer doucement à l’arrivée de Bébé :
Toucher et parler à Bébé à travers le ventre, n’oubliez pas qu’il entend et ressent tout, c’est l’occasion de créer un début de relation avec lui ;
S’équiper des essentiels pour Bébé ;
Créer et aménager un nid douillet ;
Trouver un prénom ;
Réfléchir et chercher un moyen de garde,…
Des outils à disposition des futurs parents
Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir une richesse d’outils et d’informations à portée de main. Cependant, attention à ne pas vous ultra-documenter, vous risqueriez de vous mettre une pression énorme sur les épaules et de perdre en spontanéité avec votre futur Ptiloup.
Point sur la parentalité positive, c’est quoi exactement ?
On entend de plus en plus parler de parentalité positive. Mais de quoi s’agit-t-il réellement ? L’éducation positive est une approche qui invite le parent à reconnaître son enfant en tant que personne à part entière, en lui donnant le droit de s’exprimer et d’être à son écoute, sans jamais le contrôler… C’est aussi l’aider à comprendre ses émotions en le guidant avec bienveillance et positivité.
Cependant attention, pratiquer la parentalité positive n’est pas LA méthode miracle. Être un parent aimant et bienveillant : oui ! Mais être un parent parfait : c’est mission impossible ! Ne vous mettez pas cette pression en respectant à la lettre cette approche. Vous risquez de culpabiliser ou de vous sentir incapable d’y arriver. Laissez-vous le droit à l’erreur, un parent parfait n’existe pas.
Témoignages : la parole aux parents
Bien souvent, les jeunes ou futurs parents font face à des inquiétudes similaires et se posent d’innombrables questions. Essayons de prendre du recul et de trouver des réponses ensemble. Pour cela, on vous propose de lire 3 expériences de parent.
Devenir parent est une aventure qui ne s’arrête jamais. Chaque jour, vous apprendrez à le devenir. Vous ferez sans doute des erreurs alors apprenez à les reconnaître sans vous mettre de pression. Il n’y a pas de honte à vous isoler avec Bébé, à passer le relai à quelqu’un de confiance, à prendre soin de vous ou même à laisser la corbeille de linge se remplir. Si vous vous sentez dépassé.e ou au bout du bout, demandez de l’aide auprès des professionnels, de votre famille, de vos amis, etc.