Les différents modes de garde pour Bébé

Les différents modes de garde pour Bébé

Vous venez tout juste d’apprendre qu’un petit être déboulera dans vos vies dans quelques mois, que déjà on vous parle du mode de garde. Le choix du mode de garde et les disponibilités varient vraiment d’une ville à une autre, accentuant la pression sur les familles. Il est donc fortement recommandé de s’y prendre au plus tôt. Si vous (ou le co-parent) optez pour un congé parental à 100%, vous disposerez d’un peu plus de temps pour vous pencher sur le sujet du mode de garde. Pour les autres, voici un panorama des différents modes de garde (soumis à une réglementation officielle) pour votre Ptiloup chouchou !

Avant-propos : on se rassure !

Reprise du travail et mode de garde vont de pair. Pour les parents, confier son enfant est parfois source d’inquiétude et c’est compréhensible ! La séparation et le nouveau rythme quotidien qui se met en place sont autant de chamboulements… mais promis bien souvent tout roule au bout de quelques jours ! Sachez qu’il n’y a pas un mode de garde à privilégier plutôt qu’un autre. Ce choix n’appartient qu’à vous et rien qu’à vous. Ayez confiance, votre choix sera le bon pour VOTRE bébé !

Quels sont les différents modes de garde en France ?

Pour des raisons culturelles et de durée de congé maternité, le mode de garde d’un tout-petit varie au sein même de l’Union Européenne. Ainsi, en France, un bébé peut être confié très tôt (à partir de 2 mois ½) puisque le congé postnatal pour un premier ou deuxième enfant est de 10 semaines.

Pour faire garder votre bébé, voici les modes de garde que vous pourrez trouver :

La crèche

Ce mode d’accueil collectif peut se présenter sous différentes formes :

  • crèche publique : municipale ou départementale, elle accueille un nombre important d’enfants ;
  • crèche privée : fonctionne comme une crèche municipale. En revanche, sa gestion est assurée par un prestataire privé ;
  • crèche parentale : structure associative qui accueille un nombre plus restreint d’enfants et dont les parents participent activement au fonctionnement et à la vie quotidienne ;
  • crèche associative : il s’agit d’une structure de loi 1901 qui répond aux mêmes obligations qu’une crèche publique ou privée ;
  • crèche interentreprise : il peut s’agir d’une crèche privée ou associative dans laquelle plusieurs entreprises louent des berceaux pour permettre à leurs salariés d’avoir une place en crèche ;
  • micro-crèche : structure privée qui peut accueillir au maximum 10 enfants.

Quel que soit le type de crèche, les professionnels qui y exercent sont tous diplômés : auxiliaire de puériculture, Educateur de Jeunes Enfants…

L’assistante maternelle

Il s’agit d’une professionnelle de la petite enfance formée et diplômée qui accueille à son domicile jusqu’à 4 enfants. Pour pouvoir exercer, l’assistante maternelle doit disposer d’un agrément délivré par le Conseil Départemental.

La MAM

De plus en plus d’assistantes maternelles choisissent de se regrouper et de travailler ensemble dans des MAM (Maisons d’Assistantes Maternelles). Chaque MAM peut compter dans ses effectifs jusqu’à 4 assistantes maternelles (dont chacune a un agrément pour 4 enfants maximum).

La halte garderie

C’est un mode d’accueil dit ponctuel puisque les enfants y sont accueillis à raison de quelques heures ou demi-journées par semaine. En outre, c’est un bon moyen pour familiariser l’enfant avec la vie en collectivité. D’autant plus s’il est gardé à domicile ou dans son cercle familial proche comme les grands parents par exemple.

Comment choisir un mode de garde pour votre bébé ?

Étape 1 : se renseigner auprès du Relais Petite Enfance le plus proche

Dans un premier temps, vous pouvez procéder par élimination en vous renseignant auprès du Relais Petite Enfance de votre ville pour connaître les modes de garde disponibles près de chez vous. Vous pouvez également vous rapprocher de votre employeur qui dispose peut-être de berceaux d’entreprise auprès d’une crèche.

Étape 2 : lister vos attentes par rapport au mode de garde

En parallèle, prenez le temps de poser par écrit vos souhaits et éléments sur lesquels vous ne souhaitez pas transiger. Cela vous orientera encore un peu plus vers un mode de garde plutôt qu’un autre. En prime, vous aurez une trame pour vos futurs rendez-vous avec les structures d’accueil :

  • Organisation logistique et familiale : quels sont vos horaires chaque jour ou semaine ? qui déposera et récupérera Bébé le soir ? N’oubliez pas de prendre en compte la distance et le temps de transport jusqu’à votre lieu de travail.
  • Projet pédagogique : portez-vous un intérêt pour un projet pédagogique bien établi (organisation du quotidien, fil conducteur pour les activités…) ?
  • Espace de jeu intérieur et extérieur : souhaitez-vous que votre enfant puisse passer du temps en extérieur un peu chaque jour ? Les promenades et sorties en dehors de la structure font-elles partie de vos souhaits ?
  • Organisation et fonctionnement sur le lieu de garde : que comprend le tarif mensuel (couches, repas, produits d’hygiène…) ? Comment se passent les temps de sommeil ? La poursuite de l’allaitement est-elle possible ? Les dates de congés coïncident-elles avec les vôtres ?
  • Budget : quel budget maximum pouvez-vous allouer à la garde de votre enfant ? D’un mode de garde à un autre, les coûts peuvent varier énormément. Cartes, il y a le taux horaire mais parfois d’autres frais sont à ajouter (repas, indemnités entretien, transport, fin de contrat…). En fonction de votre situation fiscale N-2, la composition de votre foyer (nombre d’enfants à charge) et le mode de garde retenu, la CAF sera en mesure de vous indiquer les aides et leurs montants dont vous pourrez bénéficier.

Où trouver des infos officielles sur le mode de garde de votre enfant ?

Voici une liste des principaux sites officiels à mettre dans vos favoris :

  • monenfant.fr : le site pour accompagner les parents dans l’éducation de leur enfant (de la naissance à l’adolescence) ;
  • caf.fr : vous y trouverez toutes les aides et démarches en fonction du mode de garde retenu ;
  • pajemploi.fr : le site de référence pour toutes les démarches officielles des parents employeurs ;
  • servicepublic.fr : utilisez le moteur de recherche en bas de la page puis renseignez votre ville. Vous obtiendrez la liste des interlocuteurs à contacter près de chez vous. Ils pourront vous accompagner dans votre recherche de mode de garde.
En bref

Ces éléments sont une première base pour orienter vos recherches. Elles vous permettront de faire votre propre choix : un choix dans lequel vous vous sentez en confiance et où vous déposer votre tout-petit sans crainte. Chaque journée sera pour lui une nouvelle opportunité de s’épanouir avec à la clé de chaleureuses retrouvailles avec vous en fin de journée… Quel chouette programme !

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Le Terrible Two : comment gérer la crise des 2 ans ?

Le Terrible Two : comment gérer la crise des 2 ans ?

Qui n’a jamais entendu parler de la crise des deux ans, communément appelée le « Terrible Two » ? Cela semble terrifiant et pourtant cette crise est une période cruciale pour nos Ptiloups. Dans cet article, nous allons explorer ce sujet, expliquer les raisons et vous proposer des solutions concrètes afin de traverser cette période de manière plus sereine.

Qu’est ce que le « Terrible Two » ou la crise des deux ans ?

À l’approche des deux ans, Bébé entame une phase de changement où il cherche à s’affirmer et à exprimer son désir d’autonomie. Déroutant pour les parents qui voient leur bébé devenir un jeune enfant en quête d’indépendance. Les comportements explosifs caractérisent cette évolution.

Pourquoi la crise des deux ans se produit-elle ?

Les crises de colère de Bébé sont souvent liées à un conflit entre son envie irrépressible de prendre des décisions et sa dépendance envers ses parents pour de nombreux besoins. Cela engendre des frustrations, des colères et souvent des larmes, étant le moyen d’expression de l’enfant, dont le cerveau est encore immature pour contrôler ces vagues émotionnelles.

Une étape normale dans le développement de Bébé

Le « Terrible Two » est une période classique du développement de l’enfant. Ses compétences émotionnelles, intellectuelles et sociales se développent de manière significative et votre Ptiloup devient une personne à part entière. Il apprend à parler plus clairement, à interagir avec les autres et à établir des liens émotionnels plus complexes.

Comment reconnaître les signes du « Terrible Two » ?

Voici quelques signes annonciateurs du « Terrible Two » :

  • Il dit souvent « non » ;
  • Il peut passer de la colère à la joie en quelques minutes seulement ;
  • Il est souvent contrarié ;
  • Il teste et dépasse les limites données ;
  • Il exprime sa frustration par des pleurs, des cris, des morsures ou des coups.

Combien de temps dure la crise des deux ans ?

Généralement, la crise des deux ans commence vers 18/24 mois et dure environ un an, bien que la durée et l’intensité des crises peuvent varier d’un enfant à l’autre. Avec le temps, les crises de colère s’espacent et leur intensité diminue.

Comment gérer les crises de colère : conseils et astuces ?

Adeline, maman de 3 enfants, nous dévoile ses astuces à appliquer dans le quotidien :

  • Verbaliser avec l’enfant l’émotion, la situation qui génère cette colère.
  • Mettre en place des routines. Par exemple, mon aîné faisait toujours une crise au moment de partir d’un endroit parce qu’il n’était pas prêt à partir. Donc on le prévenait 15 min avant « Nous allons partir dans peu de temps, c’est le moment de ranger les jeux. Ensuite nous mettrons les manteaux et on dira au revoir à tout le monde ».
  • Rester ferme. Exemple : la crise au supermarché tout le monde l’a connue mais il ne faut pas céder pour autant. Il faut trouver des moyens de détourner la situation… Si les courses génèrent de la frustration, il faut continuer d’y emmener l’enfant mais plutôt en l’incluant : « tu veux pousser le chariot ? tenir la liste ?   au rayon fruit légume, « dis-moi quels fruits tu connais ici ? »
  • Parfois il faut « isoler » l’enfant dans un lieu où il ne peut pas se faire mal et lui dire « là tu peux crier autant que tu veux et quand tu seras calme je serai prête à t’écouter et discuter de ce qui s’est passé ».
En bref

Le « Terrible Two » peut sembler effrayant mais il constitue une étape importante dans le développement de l’enfant. Comprendre les crises, accompagner avec patience et bienveillance, trouver des alternatives et reconnaître le besoin d’indépendance sont les clés pour contribuer à un développement sain de l’enfant et renforcer les liens parent-enfant. Rassurez-vous, cette phase est temporaire, et votre Ptiloup en sortira plus confiant et prêt à explorer le monde !

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Socialisation chez bébé : comment encourager un comportement prosocial ?

Socialisation chez bébé : comment encourager un comportement prosocial ?

À l’aube de son premier anniversaire, Bébé peut déjà adopter un comportement prosocial. Il est en mesure d’interagir en conscience avec les personnes qui l’entourent et d’esquisser des comportements variés. Il est capable de distinguer différentes émotions sur les visages. Au fur et à mesure qu’il grandira, il sera en mesure d’adopter une attitude prosociale sereine comme l’empathie, l’entraide et la coopération.

C’est quoi un comportement prosocial ?

Un comportement prosocial correspond à l’attitude bienveillante que nous adoptons de manière volontaire vis-à-vis d’autrui comme se montrer solidaire, faire preuve d’altruisme ou de coopération sans attendre de contrepartie. Le comportement prosocial fait son apparition assez tôt dans l’enfance dès la première année de vie et s’enrichit ensuite au fil du temps (même à l’âge adulte encore). Le comportement prosocial a un impact positif dans les relations sociales puisqu’il facilite les interactions entre les individus. Plus le comportement prosocial est ancré tôt, plus cela devient un trait de caractère naturel et spontané.

Comportement prosocial et enfance  : que savons-nous  ?

Tous les enfants sont dotés d’un comportement prosocial

C’est l’environnement social dans lequel évolue Bébé qui va influer sur son comportement prosocial. On sait d’ailleurs aujourd’hui qu’il n’y a pas d’enfants plus enclins que d’autres à adopter un comportement qui profite à autrui. En revanche, l’environnement et les personnes qui entourent un enfant vont avoir un rôle déterminant. Dès son plus jeune âge Ptiloup est un fin observateur et il agit le plus souvent par mimétisme avec les modèles de socialisation qui l’entourent. C’est pourquoi, s’il observe ses parents accomplir des actions de bienveillance, de solidarité ou d’altruisme de manière spontanée et désintéressée, cela deviendra pour lui une norme morale et sociale. Aider, partager, réconforter et consoler feront partie de son quotidien !

Culpabilité & empathie : des sentiments prédicteurs du comportement prosocial ?

Bien que tous les enfants puissent faire preuve d’entraide, les études menées sur le sujet relèvent deux situations morales particulièrement enclines au comportement prosocial :

  • un enfant qui ressent très tôt la culpabilité lorsqu’il transgresse une règle aura conscience des conséquences de ses actes sur lui-même et l’autre (« Mon attitude peut offenser ») ;
  • à contrario, un enfant qui a un fort réservoir d’empathie et qui manifeste son désir d’aider sans retenue aura un comportement prosocial particulièrement actif.

L’évolution du comportement prosocial au cours de l’enfance

Au fur et à mesure que les années passent, Ptiloup affûte son comportement prosocial. On note ainsi 2 temps majeurs dans la petite enfance :

  • vers l’âge de 2 ans : il commence à se montrer aidant dans des situations simples du quotidien. Par exemple : ramasser le doudou tombé au sol et le redonner de manière spontanée à son petit propriétaire… réconfort garanti !
  • au début de l’école maternelle, vers l’âge de 3-4 ans, il est en capacité de décrypter des situations plus complexes et ne se contente plus seulement d’aider mais intègre les notions de partage et de réconfort. Par exemple, il va venir en aide à un camarade qui semble triste dans la cour de l’école.

Bien sûr, le comportement prosocial deviendra plus complexe au fur et à mesure des années grâce à la diversité des situations auxquelles il sera confronté à l’adolescence puis à l’âge adulte.

Les bénéfices du comportement prosocial chez le jeune enfant

Les enfants qui adoptent un comportement prosocial dès le plus jeune âge en tirent très souvent les bénéfices dans la vie en groupe. Les prémices se font à la crèche mais c’est surtout à l’école qu’un enfant peut se démarquer avec une attitude prosociale. En effet, cela lui permet de :

  • nouer plus facilement des relations positives et bienveillantes envers les autres ;
  • comprendre ses émotions et celles des autres (coucou le super pouvoir d’empathie) ;
  • résoudre avec habileté les petits conflits du quotidien.

Comment peut-on encourager le comportement prosocial chez Bébé ?

Vous l’avez compris, pour que Bébé adopte instinctivement un comportement prosocial, il va falloir lui montrer le chemin… car les pairs qui l’entourent ont tous un rôle à jouer !

Le comportement prosocial sur le lieu de garde

Qu’il soit gardé dans une crèche, une MAM ou à domicile, Ptiloup évolue au contact d’autres enfants (eux-mêmes tous différents). Cette diversité est une chance dès tout-petit pour ne pas laisser les fausses croyances sur les autres s’installer (différences de genre, culturelles ou socio-économiques).
Vous êtes professionnel de la petite enfance, voici quelques pistes pour encourager les comportements prosociaux :

  • Multipliez les occasions de jouer en groupe pour favoriser la coopération et la bienveillance.
  • Autant que possible, faites évoluer régulièrement la composition des groupes. Même si les affinités sont inévitables, plus tôt les enfants sont habitués à être avec des enfants différents d’eux, moins ils seront réfractaires à aider autrui.
  • Pour certaines activités, détachez vous de la barrière de l’âge. Par exemple, lors d’un atelier peinture vous pouvez créer des binômes avec 2 tranches d’âges (12 et 24 mois par exemple). L’enfant plus âgé pourra ainsi aider le plus jeune pour l’appropriation et la maîtrise du pinceau.
  • Valorisez verbalement avec des mots simples chaque situation où un enfant a fait preuve d’un comportement prosocial envers un autre enfant. N’oublions pas que la répétition est la clé !

Le comportement prosocial à la maison

Votre tout petit n’a d’yeux que pour vous et c’est bien normal : vous êtes son point d’ancrage dans le tourbillon du quotidien ! Votre attitude au quotidien et votre souci d’autrui seront pour lui les exemples les plus probants : tenir la porte dans un magasin, aider une personne qui cherche son chemin, saluer poliment un commerçant…

Félicitez votre tout petit lorsqu’il fait preuve d’un comportement prosocial et expliquez-lui quand il n’a pas l’attitude qu’il faut. Plutôt qu’une punition injonctive, préférez une explication claire et concrète. Un enfant a besoin d’entendre et de comprendre dans quel cas son comportement et ses actes peuvent affecter l’autre.

Nul doute que Ptiloup gardera en mémoire toutes ses situations, se les appropriera pour mieux les restituer dans son quotidien d’enfant puis d’adulte accompli et bienveillant.

En bref

Les comportements prosociaux sont un des fondements d’une société bienveillante et tolérante. Plutôt que de faire peser ce poids exclusivement sur les petites épaules de nos chérubins, gardons en mémoire que nous formons une seule et même chaîne où chacun peut faire preuve d’empathie, de solidarité et d’altruisme. Et si finalement, nous retenions que s’intéresser à l’autre est autant bénéfique pour celui qui donne que celui qui reçoit ? À méditer 😉

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