Diversification alimentaire : étape par étape
Bébé a déjà bien grandi et il est temps de commencer la diversification alimentaire. Une étape importante pour lui mais aussi pour vous. Très souvent, les questions s’enchaînent pour les parents : quand commencer la diversification ? Comment faire ? Quels aliments donner ? Quels légumes ou fruits privilégier ? Quelle quantité proposer au tout-petit ?
Retrouvez dans cet article les réponses à ces questions et quelques repères pour vous guider dans la diversification alimentaire de Bébé.
Commencer la diversification alimentaire de bébé
À quel âge commencer la diversification ?
Tout d’abord, demandez l’avis de votre médecin ou pédiatre, c’est lui qui donnera le feu vert pour débuter la diversification alimentaire. Généralement, elle est commencée entre le 4ème et 6ème mois de Bébé.
Les débuts de la diversification
Bébé est prêt et vous aussi ? Alors c’est parti !
Au début, Bébé ne sera pas un fin gourmet et c’est normal. En effet, l’aliment principal reste le lait. Au démarrage, Bébé va prendre une ou deux cuillères à café de ce que vous lui proposez. Puis, son appétit et sa curiosité augmenteront et les quantités aussi.
Selon le guide mangerbouger.fr, « aujourd’hui, on considère qu’il n’y a pas d’ordre particulier à respecter pour introduire les différents groupes d’aliments », ce qui veut dire qu’il n’y a pas de règles strictes à respecter.
Cependant, nous vous conseillons de commencer avec des légumes digestes (exemple : courgette, blanc de poireaux, brocoli, carotte etc) puis, quelques semaines après, vous pourrez intégrer les fruits, la viande et les féculents. Commencer par les légumes permettra à Bébé de les apprécier davantage.
Lors des premiers repas, nous vous conseillons de proposer à Bébé un aliment à la fois afin de détecter les allergies éventuelles ainsi que ses goûts. Par exemple, proposez-lui une purée de carottes pour le repas du midi et quelques cuillères de compote lisse au goûter.
Bébé sera peut-être réticent à goûter certains aliments, alors ne restez pas sur un rejet. Parfois, il faudra plus de 20 essais pour que votre enfant aime un aliment. Invitez-le à goûter ou à toucher l’aliment.
Diversification alimentaire : mois après mois
Pour vous guider davantage dans la diversification alimentaire de Bébé, voici les repères à retenir selon son âge. On vous a aussi confectionné des repas-types.
Diversification de 0 à 3 mois : du lait et encore du lait !
Sans surprise, de 0 à 3 mois, Bébé ne se nourrit que de lait maternel ou infantile. D’ailleurs, si vous êtes des futurs parents et que vous vous posez des questions sur l’allaitement, découvrez notre article à ce sujet : L’allaitement, ça coule de source ?
Diversification de 4 à 6 mois : step by step
La découverte des aliments peut commencer ! Voici quelques indications pour cet âge :
- Proposez des purées lisses ;
- Ne rajoutez pas de sel avant ou après cuisson ;
- Proposez un aliment à la fois afin de détecter les allergies et les goûts de Bébé puis une fois accepté vous pourrez mélanger les saveurs ;
- Organisez la journée avec 4 repas maximum en fonction de l’appétit de Bébé ;
- Suivez le rythme et l’appétit de Bébé.
Quelques repères de quantités :
Ces repères sont indicatifs car chaque Bébé est différent.
- Le lait infantile : 500 ml de lait par jour minimum réparti sur les 4 repas de Bébé.
- Les légumes : au début, Bébé prendra certainement quelques cuillères à café de purée. Selon sa faim, augmentez les quantités. Cela va représenter environ 100 à 250 g par jour.
- Les fruits : après les légumes, vous pourrez proposer quelques cuillères de fruits mixés et lisses puis augmenter les quantités pour arriver à environ 130 g par jour de fruits.
- La viande, poisson et œuf : nous vous conseillons d’attendre les 6 mois de Bébé pour commencer à intégrer des protéines animales.
Repas-types de 4 à 6 mois :

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Diversification à partir de 6 mois : nouveaux aliments et nouvelles textures
Maintenant que Bébé est plus habitué à toutes ces nouvelles saveurs, vous allez pouvoir commencer à lui faire découvrir de nouvelles textures et aliments :
- Les purées peuvent être désormais granuleuses ;
- Si Bébé est prêt vous pouvez tenter de lui donner des petits morceaux faciles à écraser avec sa langue sur son palais ;
- Continuez à organiser 4 repas maximum à Bébé ;
- Ne rajoutez pas de sel avant ou après cuisson ;
- Introduisez des matières grasses pour aider le développement cérébral de Bébé (beurre, huile…) ;
- Introduisez des protéines animales : poisson, oeuf, viande. Pas de charcuterie (sauf du jambon blanc) ;
- Donnez de l’eau à volonté ;
- Variez les saveurs avec des herbes et des épices ;
- Suivez le rythme et l’appétit de Bébé.
Quelques repères de quantités :
Ces repères sont indicatifs car chaque Bébé est différent.
- Le lait infantile : 500 ml de lait par jour minimum réparti sur les 4 repas de Bébé.
- Les légumes : environ 100 à 250 g par jour.
- Les fruits : environ 100 g à 200 g par jour de fruits.
- La viande, poisson et œuf : les portions recommandées sont de 10 g par jour ou ¼ d’œuf.
- Les féculents : sans obligation, vous avez la possibilité d’ajouter des céréales infantiles dans le lait de Bébé. Suivez les doses préconisées sur le produit.
- Les produits laitiers : sans obligation, si Bébé mange bien ses purées vous pouvez lui proposer des yaourts, petit-suisse, fromages etc
Repas-types à partir de 6 mois:

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Diversification à partir de 8 mois: les premiers morceaux
Bienvenue aux premiers morceaux à écraser entre la langue et le palais et aux féculents céréaliers comme les pommes de terre, le riz, la semoule etc !
Quelques repères de quantités :
Ces repères sont indicatifs car chaque Bébé est différent.
Le lait infantile : 500 ml de lait par jour minimum réparti sur les 4 repas de Bébé.
Les légumes: environ 100 à 250 g par jour.
Les fruits : environ 100g à 200 g par jour de fruits.
La viande, poisson et œuf : les portions recommandées sont de 10g par jour ou ¼ d’œuf.
Les féculents : ils deviennent indispensables à l’alimentation de Bébé. En fonction des repas proposez ⅓ de féculents pour ⅔ de légumes.
Les produits laitiers : sans obligation, si Bébé mange bien ses purées vous pouvez lui proposer des yaourts, petits-suisses, fromages etc
Repas-types à partir de 8 mois :

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Diversification à partir de 12 mois : je croque la vie à pleine dents
Bébé devient grand et mange presque comme vous. Ses repas sont complets, même le petit-déjeuner et il mange des morceaux plus facilement.
Quelques repères de quantités :
Ces repères sont indicatifs car chaque Bébé est différent.
Le lait infantile : 500 ml de lait par jour minimum réparti sur les 4 repas de Bébé.
Les légumes : environ 100 à 250 g par jour.
Les fruits : environ 100g à 200 g par jour de fruits.
La viande, poisson et œuf : les portions recommandées sont de 20g par jour ou ½ d’œuf.
Les féculents : en fonction des repas proposez ⅓ de féculents pour ⅔ de légumes.
Les produits laitiers : vous pouvez lui proposer des yaourts, petits-suisses, fromages etc
Repas-types à partir de 12 mois :

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Diversification de 1 an à 3 ans : comme papa et maman
A partir d’un an, les 4 repas de Bébé ressemblent aux vôtres. Vous pouvez y appliquer la règle des 5 fruits et légumes par jour. Bébé aura également toujours besoin de ses 500ml de lait par jour.
Vers ses 2 ans, Bébé refusera peut-être certains aliments. Restez patients et ne le forcez pas. Le repas est un moment de plaisir à partager et non une contrainte. Essayez de lui proposer l’aliment lors d’un autre repas sous une autre forme par exemple.
En bref
La diversification alimentaire est une étape importante dans la vie de Bébé mais aussi dans la vôtre. Gardez en tête que votre Bébé grandit et évolue à son rythme. Surtout ne le forcez pas à manger s’il ne respecte pas à la lettre les quantités recommandées. Ecoutez ses besoins le plus possible. Si jamais vous avez des doutes ou des questions, contactez votre pédiatre ou médecin traitant.

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La crèche en extérieur : les bienfaits du plein air !
Monter sa crèche en extérieur ou faire crèche dehors, quelle drôle d’idée ! Pourquoi certains parents font le choix de mettre leur enfant dans une crèche qui propose de faire la sieste dehors, même sous 3 degrés ? Dans cet article, découvrez comment et pourquoi ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur et surtout quels sont les bénéfices sur la santé et le développement du tout-petit.
La crèche dehors, d’où ça vient ?
Pour la petite histoire, dans les années 40, face à une vague de mortalité infantile assimilée à une qualité de l’air intérieure trop mauvaise, les parents des pays Scandinaves privilégient le grand air, sain… Les enfants étaient laissés dehors dans leur landau après une longue promenade. En effet, en laissant le tout-petit dormir à l’extérieur, au contact d’un air plus sain, on va favoriser son immunité mais aussi l’aider à mieux respirer. On parle alors de “sieste Nordique” désignant une sieste revigorante à l’extérieur au contact du froid. Aujourd’hui, “peu importe la météo”, la tradition reste de laisser bébé faire sa sieste dans son landau, sur le balcon, dans le jardin… Vous pouvez même en rencontrer à la terrasse des restaurants.
La crèche en extérieur, une technique développée dans la plupart des pays Nordiques
Aujourd’hui, on retrouve la sieste en plein air ou même l’aménagement d’une crèche en extérieur dans une multitude de pays (en plus des pays Nordiques, précurseurs de cette méthode) tels que la Suisse, la Belgique ou l’Allemagne.
La crise sanitaire a eu un effet accélérateur en France. Et pour cause, profiter du grand air c’est moins de contaminations et de désinfection.
Et si on s’aérait ?
Aujourd’hui, nous passons environ 90 % de notre temps à l’intérieur.
En 2016, une étude de l’institut de veille sanitaire met en lumière que 4 enfants sur 10 ne sortent jamais jouer dehors en semaine. Les écrans y sont évidemment pour beaucoup. On assiste alors a une flambée de cas d’obèses, de troubles du comportements ou même d’hypertension.
Le fait de ne jamais être en contact avec l’environnement extérieur peut provoquer des troubles du développement sensori-moteur ainsi qu’une avancée moins rapide de l’apprentissage de la motricité fine.
Le terme sensori-moteur, étape importante du développement du tout-petit, a été employé par le psychologue Jean Piaget en 1936 pour définir le premier palier d’acquisition du développement cognitif de l’enfant, c’est-à-dire sur la période entre la naissance et les 2 ans de l’enfant. On parle alors de coordination des informations sensorielles et motrices pour résoudre de simples problèmes.
C’est une étape non négligeable pour le développement du tout-petit.
Les bienfaits du plein air pour le développement de l’enfant
Le plein air, un espace de développement en toute autonomie
Lorsqu’un enfant évolue en extérieur, il a davantage de liberté et d’autonomie qu’en intérieur. En intérieur, il se retrouve plus facilement avec des freins, des directives et de nombreux “dangers” : produits chimiques, prises électriques, four chaud etc… En extérieur, l’adulte qui l’entoure a donc naturellement moins de stress et moins peur que l’enfant se fasse mal. cela va créer plus d’autonomie chez l’enfant qui sera moins dans la retenue et qui va prendre plaisir à découvrir par lui-même. Bien évidemment, il faut veiller à proposer un cadre sécurisé en extérieur.
Évoluer en plein air, la liberté !
Être en plein air, c’est la liberté pour un enfant. Il peut crier, courir et s’exprimer plus facilement, l’espace étant aussi plus grand pour laisser passer le bruit. Jouer en extérieur c’est aussi explorer, connaître l’indépendance pour apprendre et imaginer des scénarios. L’enfant voit par lui-même, en toute autonomie, ce qu’il est capable de faire ou non. Soutenez-le, encouragez-le et faites tout simplement confiance à l’enfant qui ne demande qu’à stimuler sa curiosité.
La sieste en plein air, un regain d’énergie
La sieste dehors a également fait ses preuves. Toutes les crèches qui ont testé la sieste en plein air sont unanimes et en approuvent les bienfaits.
Entre 8 et 10 degrés, l’enfant s’endort plus facilement et les siestes en plein air sont plus longues et plus réparatrices.
L’enfant sera alors plus apaisé, plus résistant et plus autonome pour la suite de sa journée.
Les parents retrouvent généralement leur enfant de bonne humeur et en forme en fin de soirée.
Quelques chercheurs et de pédagogues ont travaillé sur la sieste dehors.
Marjo Tourula, chercheur Finnois, a présenté en 2011 une étude sur la sieste dehors. Il a tout simplement démontré que le fait d’être bien couvert augmente la durée de sommeil du tout-petit, car bien emmailloté, l’enfant fait ainsi moins de mouvements brusques. Rassurez-vous, cela n’est en aucun cas une technique barbare.
Le Professeur Finnois Rintämaki de l’institut de la santé au travail a confirmé cela en 2015. Il a également affirmé que les enfants ont un meilleur appétit et sont plus actifs.
Emmi Pikler a également mis en place la sieste en extérieur dans sa pédagogie Loczy (nom de la pouponnière Hongroise où la pédiatre a fait son expérimentation). La pédagogie Montessori s’intéresse essentiellement à l’autonomie de l’enfant à partir de 2 ans, quant à la pédagogie Pikler ou Loczy (nom des crèches développées par Emmi Pikler), on vise avant tout, les bébés et les nourrissons en crèche. Cette pédagogie cherche à développer les compétences naturelles des enfants avec leurs besoins d’agir en autonomie et en motricité libre.
Qui dit crèche en extérieur, dit, on s’équipe !
Lorsque le tout-petit s’apprête à ramper ou à gambader à la crèche en extérieur, il faut l’équiper. L’enfant doit être à son aise pour explorer tous les recoins fascinants de la nature. Des vêtements chauds en hiver, des vêtements imperméables et des bottes lorsqu’il pleut. Et lorsqu’il fait beau et chaud, veillez à mettre le tout-petit à l’abri du soleil et dans un espace ou l’air circule. Bien évidemment, il faut garder du bon sens. S’il fait trop chaud ou trop froid, on rentre à l’intérieur. Pas question d’attraper un coup de chaud ou un coup de froid.
Il en est de même pour le temps de sommeil, pensez à équiper le tout-petit d’une gigoteuse suffisamment chaude pour passer une bonne sieste au chaud et en plein air lorsqu’il fait plus frais. Quelques précautions Scandinaves : Bébé doit avoir plus de 14 jours, faire plus de 4 kilos et la température extérieure ne doit pas être inférieure à -10°C, parfois même 0 degré pour certains établissements.

Nos idées d’espaces pour créer une crèche en extérieur
L’espace sieste
Même s’il est préférable de privilégier un espace semi couvert (en cas de pluie, de vent ou même de chaleur), il est recommandé d’utiliser du mobilier conçu pour résister aux intempéries, variations de températures, facilement lavables…
Nous vous conseillons le mobilier rotomoulé qui reste la matière la plus appropriée et durable dans le temps. Une matière 100% hygiénique qui se désinfecte entièrement. Attention toutefois aux décolorations avec le temps : pluie, soleil, lune. Les couleurs peuvent parfois ternir.


Vous pouvez également utiliser notre couchette facilement déplaçable de l’intérieur vers l’extérieur si vous ne voulez pas laisser le mobilier en extérieur.
Le jardin potager
Vous pouvez opter pour un espace potager dans votre crèche. L’enfant pourra ainsi développer de nombreuses compétences : toucher la terre, manipuler des outils adaptés, semer des graines, arroser ses plantations et patienter pour voir enfin les graines sortir de terre.


L’espace sensoriel ou d’exploration
Un espace sensoriel est un indispensable pour que le tout-petit découvre par lui-même et explore de nouvelles sensations. Toucher différentes textures, manipuler du sable, transvaser de l’eau d’un récipient à un autre, remplir, vider…



L’espace de motricité
Pouvoir s’exprimer physiquement et librement est un incontournable pour le tout-petit. En extérieur, la motricité reste plus facile à développer et certains produits pourront aider l’enfant à la travailler plus facilement. Même si la nature propose à elle seule, un vaste terrain de jeux et d’expérimentations motrices, nous vous proposons différents produits complémentaires pour varier les apprentissages : rouler, grimper en toute sécurité…


Aire de jeux

Les aires de jeux font partie des incontournables dès le plus jeune âge. Adaptées selon l’âge de l’enfant, elles lui apporteront des heures de jeu et d’évasion. Sauter, grimper, ramper, glisser…
En bref
Développer votre crèche dehors apportera de nombreux bénéfices sur le tout-petit. Aussi bien pour son autonomie et sa créativité que sur sa santé.
Et si vous découvriez maintenant les joies de l’école en plein air ?
Nos articles sur la même thématique
- L’école dehors ou l’art de faire classe hors des murs
- L’intérêt de la cabane pour l’enfant
- Pourquoi jouer dehors par tous les temps ?
Pour aller plus loin
- Lisez l’article des Pros de la petite enfance : Laissons les enfants jouer dehors !
- Regardez une vidéo sur : La sieste en extérieur pour les enfants de la crèche Jean de la Fontaine
- Regardez la vidéo sur : La sieste nordique pour les bébés, qu’est-ce que c’est ?
Affordance et petite enfance : en route vers la libre exploration !
Les enfants ont une imagination débordante et une envie d’exploration inépuisable. Ils pourraient passer des heures à jouer avec tout et n’importe quoi ! D’ailleurs, vous vous êtes déjà demandé pourquoi les enfants détournaient l’utilisation première des objets du quotidien ? Comme la table à manger qui devient leur cabane préférée ou même votre table basse qui devient un circuit automobile.
Décryptons ensemble ces comportements en s’appuyant sur la théorie de l’affordance et découvrons comment ce concept et la libre exploration peuvent être utilisés dans l’aménagement de nos espaces.
À la découverte de l’affordance !
Tout d’abord, remontons un peu le temps et arrêtons nous en 1970. James Gibson, psychologue américain, explique que l’Homme interagit facilement dans un environnement grâce à sa capacité de percevoir des actions qui s’offrent à lui avec des objets. Il nous indique qu’un environnement n’existe pas à côté d’un individu mais toujours par rapport à un individu.
Prenons un exemple, si un adulte rentre dans une pièce pour la première fois et qu’il voit un bloc, ni trop gros ni trop petit et à la hauteur de ses genoux. Sans vraiment y penser et avec fluidité, l’individu va vouloir s’asseoir dessus. Maintenant, prenons la même pièce et le même objet mais cette fois-ci avec un petit d’Homme. Pour celui-ci, l’action ne sera pas la même : il sera plus enclin à grimper dessus ou à le transformer selon sa perception.
Cette perception face à un objet/un environnement, c’est ce que va appeler James Gibson : l’affordance. Ce mot affordance est un néologisme anglais formé à partir du verbe anglais « To afford » qui signifie « procurer l’envie de… » ou « donner l’opportunité de… ».
À la découverte de la libre exploration !
Assez simplement, la libre exploration c’est l’occasion pour Bébé ou pour un enfant de jouer ou d’explorer selon son envie, ses capacités mais aussi selon son imagination. C’est aussi permettre à l’enfant d’expérimenter des objets entre eux, de découvrir des nouveaux espaces, de mélanger des jeux ou des objets… Ainsi, il pourra vivre des expériences différentes et enrichissantes au gré de son développement.
Toutefois, la libre exploration ne veut pas dire que vous ne devez pas être présent. Gardez un oeil observateur afin de veiller à ce que tout se passe pour le mieux. Bébé aimera vous voir dans son champ de vision et pourra explorer plus librement les espaces.
En quoi l’affordance et la libre exploration sont utiles dans le développement d’un Bébé ?
Laissez-nous vous présenter Eleanor Gibson, épouse de M. Gibson, mais également et surtout psychologue. Elle a étudié le développement des tout-petits en le reliant à l’affordance et à l’exploration.
Eleanor Gibson montre qu’un Bébé qui explore librement son environnement en fonction des objets qui s’offrent à lui, apprend ! Et il apprend en développant de nouvelles affordances : grimper, porter, se cacher, s’asseoir, transvaser, etc. Plus un Bébé grandit, plus les invitations des objets évoluent et deviennent complexes et riches.
Créer un environnement riche en affordances et favoriser la libre exploration c’est permettre à Bébé :
- De mieux connaître un objet et de découvrir des fonctions de celui-ci en le testant avec d’autres objets ;
- D’améliorer sa motricité fine et sa motricité globale ;
- De développer sa confiance en soi grâce notamment à la confiance que vous lui donnez en le laissant faire ses expérimentations ;
- De développer sa curiosité, sa créativité et son imaginaire ;
- D’utiliser plusieurs de ses sens ;
- D’apprendre selon son rythme d’apprentissage.
Comment favoriser les affordances et la libre exploration ?
Si nous ne pouvons pas forcer une affordance, nous pouvons la provoquer en repensant nos espaces pour offrir un environnement riche d’actions.
Lire son environnement en pensant affordance
Dans un premier temps, pour offrir le plus d’affordances possible aux enfants, il faut revoir notre perception des objets et des espaces. Revoir notre perception c’est changer notre regard en se mettant à la place des enfants.
Pour cela, il va falloir lire votre espace mais pas simplement en listant les objets qui s’y trouvent mais en utilisant une description dynamique.
Pour y arriver, posez-vous les questions suivantes :
- Comment l’enfant va t’il se sentir invité par l’objet ?
- Qu’est-ce que ça va lui procurer ?
- Comment permettre à l’enfant d’investir les lieux ?
- Quelles dispositions vont amener à tel ou tel comportement ?
Repenser et réfléchir l’aménagement des espaces
Une fois la lecture dynamique de votre environnement réalisée, il est temps de repenser votre aménagement !
Parce qu’il n’existe pas une seule manière d’aménager un espace et que rien n’est figé voici quelques pistes de réflexion :
- Ouvrir les espaces et autoriser le déplacement des jeux dans plusieurs endroits. Par exemple, vous pouvez laisser un enfant prendre une passoire du coin dinette pour l’utiliser dans un autre endroit ;
- Mettre des tapis plus grands afin d’inviter les tout-petits à explorer plus loin ;
- Choisir des jeux permettant d’élargir les possibilités d’actions ;
- Mettre des tapis de protection pour sécuriser certains endroits. Par exemple, vous pouvez sécuriser l’exploration d’une table en mettant des tapis au sol ;
- Aller au-delà de l’esthétisme et vraiment penser aux invitations d’un endroit.
Ces suggestions fonctionnent aussi bien pour un espace intérieur qu’un espace extérieur.
Pour conclure
Les enfants sont de véritables explorateurs : ils aiment expérimenter, grimper, tester, et même se tromper. La théorie de l’affordance nous permet de mieux comprendre certains jeux et comportements de nos enfants et de saisir l’importance qu’ils ont dans leur apprentissage. C’est en favorisant l’exploration que vous pourrez offrir une richesse d’affordances dans vos espaces.

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Pour aller plus loin
- Anne-Sophie, directrice scientifique de l’institut Petite Enfance Boris Cyrulnik nous explique en vidéo la théorie de l’affordance : voir la vidéo
- Lire le livre « Libre exploration éducative » de Anne-Sophie Rochegude et Chloé Ruby.
La DME : diversification menée par l’enfant
Même si l’alimentation principale de Bébé reste le lait, vous cherchez comment diversifier peu à peu son alimentation ? Introduire de nouveaux aliments grâce à la diversification menée par l’enfant (DME) apporte de nombreux bénéfices pour le tout-petit dont le mot-clé principal est la découverte ! Si vous optez pour cette méthode, il y aura tout de même quelques règles à respecter.
La diversification menée par l’enfant, qu’est-ce que c’est ?
Vous connaissiez la diversification alimentaire, mais la DME, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une méthode de diversification alimentaire pour Bébé qui n’inclut pas d’aliments sous la forme de purée ou compote. On donne directement des morceaux adaptés à l’enfant.
Bien évidemment, au début il ne s’agit pas de faire un repas complet avec uniquement des morceaux. L’alimentation principale de Bébé doit rester le lait jusqu’à ses 12 mois.
Découvrez en vidéo ce qu’est la DME
La DME, oui, mais à quel âge ?
Il n’y a pas vraiment d’âge précis pour commencer la DME. Cela dépend du développement de l’enfant.
Il faut avant toute chose, qu’il sache se tenir bien droit et assis dans sa chaise pendant tout le repas. Cette étape se déroule généralement vers les 6 mois de l’enfant.
Bien évidemment, cela dépend de l’enfant et il peut y avoir quelques contre indications : malformations de la bouche, prématuré (il faudra alors adapter l’âge).
N’oubliez pas de demander l’avis à votre pédiatre avant de commencer la DME.
Qu’est-ce que la DME apporte à l’enfant ?
Le début peut être difficile car l’enfant découvre. Mais au fur et à mesure des découvertes, les bénéfices seront nombreux pour l’enfant mais aussi pour les parents.
La motricité fine : lorsque l’enfant apprend à saisir un aliment et l’amène à sa bouche. Il apprend à maîtriser sa force pour ne pas écraser la nourriture mais il apprend également à maîtriser la pince avec ses doigts.
Un moment de partage : les parents peuvent partager plus facilement un repas avec le tout-petit. Même si la durée sera plus longue, Bébé mangera la même chose que ses parents, ce qui peut l’inciter et le motiver à aimer certains ingrédients. Mais aussi à copier ses parents dans la façon de manger.
La découverte et la curiosité alimentaire : grâce au fait que les aliments ne sont pas en purée, Bébé apprendra à découvrir les différentes textures et les différentes matières des aliments. Il s’éveillera aux différentes formes des aliments et pourra ainsi les reconnaître plus facilement par la suite.
L’autonomie : même s’il faut être à côté de l’enfant, il gérera seul son repas et se nourrira de lui-même. Il mangera la quantité dont il a besoin et s’arrêtera tout seul lorsqu’il n’aura plus faim sans être forcé.
Est-ce que la DME, c’est dangereux ?
Cela peut paraître absurde pour de nombreux adultes : donner des morceaux à un Bébé qui n’a pas dents… Quelle idée !
Mais pourtant, lorsque la DME est appliquée en respectant toutes les vigilances, il n’y a pas plus de risques de pratiquer la DME qu’une autre méthode de diversification pour nourrir votre tout-petit.
Il faut savoir que le Bébé possède naturellement un gag réflexe (ou réflexe nauséeux) qui va entraîner le rejet de l’aliment si celui-ci passe mal. Cela peut prendre un peu de temps, mais il faut garder son calme et ne surtout pas mettre les mains dans la bouche de Bébé si cela se produit. Au risque d’enfoncer le morceau plus loin qui ne l’est déjà.
Comment entamer la DME ?
Avant toute chose, je m’informe
On ne laisse JAMAIS Bébé seul lors de la DME.
Et surtout, on se renseigne sur les termes : haut le cœur, fausse route et un étouffement et on apprend la marche à suivre en cas d’étouffement.
On se renseigne également sur l’introduction des différents allergènes et sur les principales allergies auxquelles peuvent faire face les enfants.
La DME, c’est parti !
Ce qu’il faut tout d’abord se mettre en tête, c’est que lorsqu’on met en place la DME, on parle de découverte ! C’est un moment de calme et de patience avec l’enfant.
Ensuite, il ne faut pas avoir commencé à donner de la purée à votre tout petit. Et il ne faut pas non plus donner des petits pots ou de la purée en même temps que la DME.
On ne peut pas commencer la DME une fois que le lisse est commencé. Pourquoi ? Tout simplement car Bébé aura perdu son réflexe nauséeux. Il peut ainsi plus facilement faire fausse route.
Pour ne pas fatiguer Bébé au moment où vous choisissez d’entamer la DME, nous vous conseillons de faire 1 seul repas (éventuellement le midi) sous forme de DME. C’est une découverte qui va lui demander beaucoup d’énergie au début pour acquérir cette nouveauté. Puis, petit à petit, vous pourrez augmenter les repas sous forme de DME.
Il faut surtout le laisser gérer SEUL la prise des aliments avec sa main pour les amener à sa bouche, tout en restant bien évidemment à côté. Il ne faut pas lui tendre les aliments, le forcer ou même retirer un aliment de sa bouche, au risque d’enfoncer l’aliment et d’étouffer l’enfant.
Quelle taille d’aliments donner ?
Au début, proposer seulement 2/3 aliments à Bébé, pour le laisser s’habituer et surtout pour ne pas trop le laisser s’éparpiller.
Les aliments ne doivent pas être de la taille de l’index (qui est environ de la taille de la trachée de l’enfant), mais plutôt environ de la taille de la main de l’enfant, pour qu’il soit facilement saisissable.
Il y a évidemment certaines formes à éviter comme ce qui est rond (petites tomates, cerises, olives…), ce qui est friable ou même qui peut coller (comme de la salade).
Certains aliments sont intéressants pour l’enfant comme des tartines craquantes par exemple, car avec la salive il devient une pâte et c’est très facile pour Bébé de découvrir avec cet aliment. Vous pouvez y étaler différentes textures et ingrédients permettant une découverte plus facile.
Je m’arme de patience
Qui dit DME dit PATIENCE de la part de l’accompagnateur. La première fois que vous entamez la DME, Bébé peut mettre beaucoup de temps à manger, voire même très peu manger. Il prendra du temps à comprendre comment il doit faire : saisir l’aliment, le mettre à sa bouche pour essayer de le décomposer. Surtout, laissez-le faire, même si cela prend du temps les premières fois. Il gagnera au fur et à mesure en rapidité.
Propreté et DME ne font pas bon ménage
Lorsqu’on choisit de passer par la DME, il ne faut pas être trop maniaque sur la propreté du lieu de découverte de Bébé. Il saisit les aliments avec les mains, les amène à sa bouche, les écrase… C’est avant tout un terrain de découverte pour le tout-petit. Il ne faut pas trop lui en demander. Pensez plutôt à vous équiper pour rendre cette expérience incroyable et la plus facilement nettoyable possible.
Je m’équipe pour entamer la DME !

Un gobelet adapté aux petites mains de Bébé dès 12 mois. Il pourra ainsi saisir facilement son gobelet pour apprendre à boire en toute autonomie. Vous pouvez également utiliser un gobelet pour faire boire Bébé tout en l’aidant dès l’âge de 6 mois, puis le laisser en toute autonomie dès l’âge de 12 mois.
En bref
La diversification menée par l’enfant est une belle aventure qui attend le tout-petit. Alors, armez-vous de patience, de lâcher-prise et surtout renseignez-vous auprès d’un professionnel avant sa mise en place. Toucher, manipuler, apporter à sa bouche, écraser, découvrir des textures différentes… Bébé se régalera dans cette méthode de découverte et de diversification alimentaire. Alors, laissez-le partir à l’aventure ! (Tout en restant à ses côtés ;))
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Pour aller plus loin
Lit Montessori : les avantages et inconvénients
Avez-vous entendu parler du lit Montessori ? Un concept issu de la pédagogie créée par la médecin Maria Montessori. Découvrons ensemble de quoi il s’agit, comment le mettre en place, ses avantages et ses inconvénients pour Ptiloup et vous.
Lit Montessori ou lit au sol
La pédagogie de Maria Montessori
Selon la pédagogie de Maria Montessori, il ne faudrait pas obliger un enfant à dormir. Il serait capable de s’endormir naturellement et si ce n’est pas le cas il devrait pouvoir explorer librement sa chambre. C’est dans cet objectif là que le lit Montessori a été pensé.
À quoi ça ressemble un lit Montessori ?
C’est un lit au sol, facilement accessible, c’est-à-dire sans barreau ou sans structure autour du matelas et permettant à l’enfant de se mouvoir librement : de monter ou descendre de son lit seul.
Lit cabane, matelas au sol, lit tipi,…
Il existe plusieurs modèles de lit Montessori comme le lit cabane, le lit tipi ou le matelas directement posé au sol. Pour respecter la pédagogie Montessori, le lit doit être :
- Proche du sol (de préférence sans pied, pas de tiroir…) ;
- Adapté à la taille de l’enfant ;
- Le design le plus épuré possible.

Voici un premier exemple de lit au sol : le contour de matelas Cocon et son matelas Waterproof. Il encourage l’autonomie de Ptiloup tout en le sécurisant grâce à ses rebords autour du matelas.

Un deuxième exemple de lit Montessori : le lit bas Wesco. Conçu avec un sommier, ce lit peut être utilisé jusqu’aux 4 ans de l’enfant.
Pour créer un espace de sommeil douillet vous pourrez installer la CABANE Tio’la (comme sur la photo de droite).
À partir de quel âge utiliser un lit au sol ?
Maria ne préconise pas d’âge pour installer Ptiloup dans un lit au sol. Certains parents attendent que l’enfant marche, d’autres attendent que l’enfant s’endorme seul et certains l’utilisent dès la naissance du tout-petit. Peut-être que vers ses 2 ans, Bébé vous fera des signes qu’il ne souhaite plus être dans son lit à barreaux, écoutez-le et choisissez un lit qui lui convient.
Les avantages d’un lit Montessori
Le lit au sol permet à l’enfant d’explorer son espace, avant de s’endormir ou quand il est réveillé, sans aide extérieure. En lui offrant cette autonomie, l’enfant développe à son rythme ses capacités sensorielles, cognitives et motrices. Aussi, il n’aura plus besoin de pleurer pour signaler qu’il est réveillé. C’est avec le sourire aux lèvres qu’il viendra vous rejoindre dans votre chambre ou dans le salon (attention à bien sécuriser les lieux comme les escaliers, les meubles, les objets dangereux, etc). Le lit Montessori est pratique pour s’asseoir à côté de lui. Vous pourrez plus facilement réaliser des papouilles ou des massages à Ptiloup. Et fini les escalades de Bébé pour sortir de son lit à barreaux !
Les inconvénients d’un lit Montessori
La liberté des mouvements de votre chérubin est aussi un inconvénient car il va pouvoir se lever seul et donc venir vous rejoindre à n’importe quelle heure de la nuit. La phase d’adaptation peut être longue. Notamment la phase du coucher qui risque de demander plus de patience et d’échange. Afin de l’améliorer, essayez de rallonger la routine du soir ou de mettre à disposition des livres à côté de son lit.
Si vous optez pour un lit Montessori, n’oubliez pas de sécuriser autour du lit afin d’adoucir les chutes potentielles de Ptiloup. Par exemple, vous pouvez mettre un tapis au sol, juste à côté du matelas.

Voici un tapis souple et moelleux pour mettre à côté du lit. Il peut aussi être utilisé en tapis de motricité.
Quand on installe un lit au sol, il faut également penser à l’aménagement du reste de la chambre car Ptiloup doit pouvoir explorer librement et en sécurité. Par exemple, installer des meubles bas et à sa hauteur. Les meubles doivent être solides et fixés au mur pour qu’il puisse s’y agripper en essayant de se mettre debout. Aussi, pensez à ranger les objets dangereux qui peuvent être accessibles.

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Astuces et conseils pour mettre en place un lit au sol
Maintenant que vous êtes incollables sur le lit Montessori, voici quelques astuces et conseils pour le mettre en place chez vous :
- Au risque de se répéter, sécurisez les lieux le plus possible : des meubles solides et de qualité, des meubles à bords arrondis, mettre des cache-prises, mettre des bacs de rangement, aucun fils électriques à porter des mains de Ptiloup, etc.
- Délimitez l’espace jeu avec un tapis pour qu’il puisse identifier visuellement son coin jeu et ainsi faire la différence avec son coin dodo.
- Mettez des livres accessibles à côté du lit.
- Occupez Bébé dans son lit en mettant un miroir incassable (conçu pour Bébé), un mobile (si vous optez pour un lit cabane ou tipi), de la décoration originale, etc.
- Installez une routine du soir avec des heures régulières pour faciliter l’adaptation.
- Lisez une histoire pour endormir Ptiloup.
- Installez une veilleuse qu’il pourra allumer tout seul.
Pour conclure
Le principe du lit au sol est d’offrir plus de liberté et d’autonomie à son enfant dès son plus jeune âge. Ainsi, il va développer ses capacités motrices, sensorielles et cognitives. Être autonome va lui donner confiance en lui et il pourra s’épanouir à son allure.
Avez-vous testé le lit au sol pour votre enfant ? Si oui, partagez-nous votre expérience en commentaires !
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